L'idée
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Source : Tribune Libre
Notes prises lors de la Table ronde organisée par Formist au salon du Livre : la "Teaching library". Pourquoi? Pour qui? Comment? Jusqu'où va la bibliothèque d'aujourd'hui, qu'elle soit publique ou universitaire...
Autour d'Olivier Chourrot, BPI; Claire Mouraby, Médiathèque Publique et universitaire de Valence et Bernard Pochet, Bibliothèque universitaire de Gembloux et Président du groupe EduDoc, Belgique.
1/ Olivier Chourrot : Pourquoi les missions de formations sont - elles si peut développer ?
Le droit individuel à la formation tout au long de la vie a été reconnu. La formation devient la responsabilité propre de chaque salarié. Reconnaissance de la pluralité des accès à la formation. Mais les bibliothèques ne sont globalement pas prête pour 3 raisons : - discours et représentation professionnel - les politiques publiques - discours et représentation des usagers
Dans la fiche du médiateur documentaire de Bibliofil, les fonctions de formateur ne sont pas reconnus. Les usagers sont fiers d'apprendre tout seul. 52% des bibliothèques publiques n'ont pas d'espace d'autoformation et n'envisagent pas d'en avoir. Les résultats de l'enquête 2005 est à télécharger sur le site de l'ADDNB.
Cependant, les espaces d'autoformation ont un vrai rôle d'intégration économique et sociale à jouer. Exemple de la bibliothèque de Birmingham qui a pris le nom de "Learning Center".
Modèle à l'américaine : la bibliothèque lieu d'information plutôt que lieu de culture (peut être un exemple à étudier)
Très peu de bibliothèque sont labélisée PAT (Point d'accès à la téléformation)
2/ Claire Mouraby : Quel est le rôle des bibliothécaires dans tout ça ?
Les bliothécaires deviennent formateurs par obligation, ils ne l'ont pas forcément choisi et ne sont pas forcément préparé à donner des cours. Le métier est ébranlé même si la mission de formateur n'est pas forcément si nouvelle. Jusqu'à présent, cette mision était portée par des militants.
3/ Bernard Pochet : Peut-on parler de nouveau modèle d'enseignement ?
Exemple de 2 bibliothèques :
- Bibliothèque des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Montréal : information commons ou carrefour d'apprentissage par le savoir. Les producteurs de l'information (bibliothécaires, informaticiens) travaillent ensemble. Ouverture à un plus large public et des horaires plus important.
- L'université de Maastricht : enseignement "base learning" où apprentissage par la résolution des problèmes. L'enseignant est considéré comme un tuteur qui accompagne les étudiants. Les enseignants et les bibliothécaires travaillent en colaboration pour l'élaboration des différents modules de formation. Ce n'est pas un enseignement au sens classique du terme, le travail se fait par petit groupe.