L'idée
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Source : Carnet de bord 
Vous savez quoi ? J’em**** la grippe aviaire ! J’aime le poulet et je continuerai d’en manger. D’où la (non) recette suivante, inventée et testée pour vous aujourd’hui. Certains disent que la viande de poulet est parfois un peu sèche (surtout les blancs). Le tout est donc de trouver une cuisson qui, à défaut de rendre cette viande juteuse, préserve sa tendreté (le mot existe, j’ai vérifié avec le ptit Bob). Il y a quelques années, ma mère a découvert un truc : la cuisson en sachet. Ça marche pour le poulet et pour toutes les formes de rôtis qu’on peut imaginer. Il suffit de se procurer les sachets adéquats, càd des sachets en plastique prévus pour la cuisson au four (jusqu’à 200 degrés, en général). Ces sachets sont parfaits : on y glisse la viande assaisonnée et on ajoute les ingrédients qu’on veut, par exemples des ptits légumes, mais aucun liquide : la viande cuit dans son propre jus (et en plus vous évitez les éclaboussures qui salissent votre four). C’est une cuisson idéale pour le poulet.
Comment je procède ? Facile ! Je prends 1 joli poulet, 2 tomates, un demi-poivron vert, une belle échalotte, de la coriandre, de l’huile d’olive, du sel marin, du poivre, du paprika, des herbes de Provence et de la moutarde.
Je passe mon poulet sous l’eau bouillante pour le laver (cette étape me rappelle toujours les (rares) fois où j’ai donné un bain à l’un de mes neveux encore bébés, huhu). Je le sèche avec du papier de cuisine. Je glisse des feuilles de coriandre sous la peau du poulet (elle se décolle facilement, faut juste pousser avec les doigts). Je mélange 2 c.s. d’huile d’olive avec la moutarde et j’ajoute le poivre, le sel, le paprika et les herbes de Provence.
Je badigeonne mon poulet avec cette mixture et je glisse l’animal dans le sachet de cuisson. Ensuite, je coupe grossièrement les tomates, l’échalotte et le poivron en dés et je les mets dans le sachet avec le poulet.
Je ferme le sachet avec l’attache prévue à cet effet. Je pose le tout dans un plat réfractaire allant au four (évidence !). Et je glisse mon plat au four préchauffé à 200° C (pas plus !!). Ça doit ressembler à ça :
J’aime le poulet quand il est bien cuit et que les os se détachent tout seuls de la viande, donc je compte au minimum 1h30 de cuisson. À la sortie du four, je découpe soigneusement le sachet. Il y a souvent beaucoup de jus de cuisson.
Pour moi, le poulet reste quasiment indissociable du riz (un souvenir de chez ma grand-maman), mais aujourd’hui, j’ai voulu changer et j’ai opté pour du blé Ebly, plus léger et tout aussi savoureux. Et voilà, y a plus qu’à manger ! Bon appétit !
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