L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.Commentaires sur Il n’y a pas de “question Noire” en France par Koky
Source : le blog de [moi 
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Bon, je vais le dire franco, je ne suis pas partisane de la mémoire qui ressasse les douleurs et cherche des boucs-émissaires. Je préfère comprendre le passé en espérant que cela permette de le dépasser. Pourtant, je suis agréablement surprise par l’impact de cette première commémoration de l’abolition de l’esclavage en France hexagonale. Elle permet de considérer à rebours le véritable silence qui a régné sur la question. Chez nous ça va : à chaque grève, à chaque conflit entre personnne, on nous rejoue la même rengaine des stigmates de l’esclavage. Tout ce long préambule pour dire que cette commémoration me semble être pour la France un moyen de reconnaître et de mieux intégrer des citoyens noirs descendants d’esclaves en partageant ouvertement une histoire et une mémoire commune. Il ne faut pas se voiler la face, la couleur de peau est signifiante dans les rapports socio-politique (entre autres) particulièrement dans nos îles. Une origine à cela la spécificité de la traite occidentale (expression de Petré-Grenouilleau) : c’est la première fois dans l’histoire de l’humannité que l’esclavage s’est réduit à une couleur de peau : la couleur noire en l’occurence. Depuis l’antiquité, l’esclave était l’étranger, le barbare, un autre, sans référence précise à une ethnie. Par ailleurs, dans l’Hexagone, c’est bien la couleur de peau qui empêche certaines personnes d’avoir accès à un logement, à un job, à une promotion voire à une boîte de nuit. Et, il ne faudrait pas laisser uniquement certaines associations du genre le CRAN prendre en charge ces problèmes. Donc, dans un certains sens il y a bien une question noire en France. Et toute la difficulté s’est justement d’y trouver des réponses sans oublier ce qui est fait de nous des Hommes.