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La longue marche de Pikku my

Publié par le Dimanche 21 Mai 2006, 02:54 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

Pour aller de la gare d’Arras à Artois Expo, le joli nom du centre des congrès local, il suffisait de suivre le plan fourni diligemment par l'organisateur.Mais ma Technorati Pikku My (prononcer Picou Mu) a eu la mauvaise idée de demander notre chemin à la police. Municipale certes, mais police tout de même. Une source d'information de première main !Une demi-heure après l’avoir quittée, nous retrouvions la gare sans avoir vu le moindre centre des congrès. Heureusement, les petits gars de l’hôtel des impôts où je suis rentrée (un autre style d’hôtel, très convivial au demeurant), nous ont remis dans le droit chemin. ******************* Le soir, j’affirme que notre hôtel doit être près de la gare, un haut lieu de la restauration hôtelière. C'est bien connu, les informations données par les journalistes sont tout ce qu'il y a de plus fiable !Renseignements pris, notre hôtel était sur la grand Place. 40 minutes de marche dont un arrêt dans un autre hôtel pour demander notre chemin. J'affirme à Pikku My que les gens du nord sont très gentils, d'où l'amabilité dans cet établissement dont je retiens mentalement les coordonnées (près de la gare). A l'arrivée, nous découvrons qu'il s'agit de la même chaîne d'hôtels...L'avantage de la marche, c'est qu'une ville se découvre plus au regard du passant que de l'automobiliste. En talons hauts, nous avons pu observer ce mini-bus de transport de personnes handicapées bloquant le trottoir, ces lycéens à deux sur une planche à roulettes s’amusant dans une descente de parking. J’ai eu aussi le Technorati de remarquer que la collecte des eaux pluviales n'était pas au top à Arras, avec des gouttières déversant leur contenu directement sur les chaussures des piétons.Fatigue corporelle et pieds douloureux ne nous incitaient guère à repartir en goguette le soir même. Mais les obligations professionnelles sont ce qu'elles sont, surtout quand la chambre est offerte par un syndicat de fosses septiques. Les hallebardes qui tombaient sur la ville ne nous ont pas découragé dans la recherche du restaurant où nous allions ripailler en si joyeuse compagnie, même si nous n’avions qu’un parapluie de poche pour deux (prévoyance de grande Loulou). Mais je suis grande et Pikku My est petite, même avec des talons ; nous avons donc pu tenir à deux sous l'ombrelle salvatrice. Pikku My, je me souviens de ta remarque sur ma certitude quant à notre destination. J’avais pourtant demandé au groom de service qui m'avait donné des indications précises: "après la fontaine, en face". J’étais donc sure de mon chemin. Le restaurant n'était qu'à trente mètres de l'hôtel. Certes, difficilement visible du fait des hallebardes. Heureusement, le président du syndicat, prévenu de nos mésaventures, nous attendait sur le seuil.Là je te le dis tout sec : c’est l’hôpital qui se moque de la charité !Je revendique ma part de féminité sur mon non-sens de l’orientation, contrairement aux rédactrices du Journal des Femmes où j'ai subrepticement volé ce dessin. L'explication est très simple. Du Technorati où nous faisions un bout de route ensemble, le père du bouchon, détenteur d'un permis de conduire un vélo, tenait le plan pendant que je conduisais l'engin motorisé. Je suivais mon guide. Aujourd'hui, j'assume Il y a d'autres avantages, que l'on ne soupçonne pas au premier abord. Cette facette a sûrement séduit Mister Fender le soir où nous avons arpenté mon quartier pendant 40 minutes à la recherche d’une église, où se déroulait un concert de Debussy. Une église qui s’est révélée être à une rue de chez moi et à deux rues de notre restaurant… On a fini par écouter du rock dans un autre quartier. Et je me suis rendue compte le lendemain que j’avais pris le plan à l’envers…Lui aussi n'est pas mal dans son genre, surtout quand il a oublié son GPS: il se perd malgré mes indications précises (au bout de la rue tu tournes à gauche, et ensuite c'est toujours tout droit. Tu verras, c'est facile, impossible de te perdre).Franchement, c'est sérieux, cette histoire de visualisation spatiale différente selon le genre sexuel? Permettez-moi de douter.Après une recherche infructueuse pour trouver un texte scientifique sur Technorati qui m’explique cette différence entre hommes et femmes (l’information blogossienne est affichée en premier, ça en devient énervant), je suis tombée sur ce texte passionnant qui fait un historique des neurosciences. Haut de page


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