L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.En voie de guérison
Source : Le blog du bouchon
L'écriture est libératoire, pour moi du moins. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai ouvert ce blog , à force de ne pas finir les dizaines de journaux intimes que j'ai commencés à droite et à gauche. Même si j'adore mon bouchon (pas au point tout de même de lui laisser terminer tous les plats au chocolat ), les discussions "d'adultes" sont limitées avec elle.L'écriture est libératoire, disais-je donc. Et aujourd'hui, pour l'une des premières fois de ma vie, je suis arrivée la première à l'aéroport. L'attachée de presse a eu l'air surprise devant mon éclat de rire à cette nouvelle. J'avais cependant pris la peine de prendre quelques clichés pour garder des preuves de ce que je considère comme une probable guérison (jusqu'à la prochaine rechute ?). Dans le taxiL'usine d'incinération du Syctom© Grande Loulou Le chauffeur, d'origine iranienne, m'explique comment il a divorcé de sa première femme , Allemande, et comment il se sépare de sa seconde, Mauricienne. La France , pays du romantisme ? Il m'explique aussi pourquoi les tomates de son jardin quand il habitait non loin de Sète avaient un goût inimitable. Comme il est intéressant, je n'arrive pas à dormir. A l'aéroportnotre avion© Grande Loulou Vacances obligent, l'avion est plein de gosses voyageant en UM. Le gamin de huit ans scotché à la fenêtre, Merlin de son prénom, me laisse obligeamment la place sur ma demande. Lever à 6h, je me sentais bien épouser les contours du hublot. Mais voilà, Amélie est arrivée et s'est assise entre nous deux. Les parents d'Amélie, 4 ans, lui avaient acheté la revue Abricot. Or Amélie ne sait pas lire. Malgré mon amour soudain et mon désir certain pour les formes rondes du hublot, j'ai proposé à Amélie de lui lire une histoire. Puis deux histoires à sa demande. A la troisième, j'ai demandé à Merlin de lire, et je me suis retrouvée à lui corriger ses liaisons (avec un s, un x, un r, un t ou un d comme dans la phrase quand arrive le train, une liaison idiote puisqu'il faut prononcer un t à la place du d ce qui met ma théorie par terre). Je ferme mes paupières le temps que les gônes s'engouffrent un chocolat chaud (trois taches pour Amélie, 0 pour Merlin) et des viennoiseries (deux pour Amélie, 1 pour Merlin), et les rouvre pour raconter l'histoire d'Amélie la souris. Ensuite, Merlin nous montre le langage des sourds qu'il apprend dans son école mixte (sourds et non sourds), et nous finissons le vol sur le jeu où l'on doit deviner sur les lèvres de l'autre le nom d'un animal. Merlin corse le jeu avec l'ornithorynque, le seul mammifère amphibie ovipare. Dur dur avec Amélie qui ajoute le pronom (un lapin au lieu de lapin) et dont les lèvres ont du mal à faire de jolis ronds. Amélie qui finit par scander "quand est-ce qu'on arrive ?". Arrgh ! Hop, on sort les crayons du sac d'Amélie, Merlin lui prête une feuille, et elle fait un beau dessin, Amélie. Et elle nous lâche le morceau, Amélie. 1e preuve d'une probable guérisonLe casino de Biarritz© Grande Loulou Dans la salle principale, face à la mer, un topo de deux heures sur l'objet de notre venue.Eux : deux élus complètement fans de l'entreprise et de ses résultats (donc les meilleurs promoteurs du monde), la directrice du marketing , l'attachée de presse parisienne, le dircom local, le directeur de la région Normandie (l'un des deux élus était normand), Germain le chef d'agence local, le directeur du centre technique local, et d'autres non identifiés et trop timides pour se présenter. J'étais venue avec trois exemplaires du magazine, je réussis à en caser un à l'élu normand, le second à la directrice du marketing (espérance de deux abonnements supplémentaires), le troisième à la journaliste de Public Sénat en priant pour qu'elle fasse au montage un gros plan sur la jolie couverture du mois de juin ... et que tous les sénateurs la voient (plein d'abonnés supplémentaires?). Nous (La Presse) : Grande Loulou et une confrère de la presse professionnelle dite technique, une confrère de Public Sénat, la chaîne diffusée au sénat, une d'Enjeux (le magazine de l'Afnor, association française de normalisation), un d'Aujourd'hui en France version locale, une de France Bleue et deux de France 3. Bref, des niveaux de connaissance sur le sujet très variés. Facile pour moi, on vient de publier un dossier sur ce thème, la qualité des eaux de baignade. Mais je sais qu'en y allant, je récolterai d'autres sujets. Les diapos se suivent et ne se ressemblent pas. Et à un moment, sensations ! La gente féminine frémit à l'image d'un mâle, masculin dans toute sa splendeur, qui passe à l'écran dans un petit film montrant le prélèvement d'échantillons d'eau de mer. S'ils sont tous comme ça dans le pays basque, la gente féminine se sent prête à déménager illico presto, y compris les Elles de l'entreprise . D'ailleurs, le voici de dos, à droite (je ne maîtrise pas suffisamment Photoshop pour flouter son visage). © Grande Loulou Oups pardon, ça c'est son collègue, nettement moins sexy, et avec un sourire moins ravageur ! Même le tee-shirt mouillé (et moulant) ne lui donnait pas l'aura du mâle filmé sous tous les angles. Ben quoi, c'était pour une juste cause : la télé ! D'ailleurs, on voit un bout du cadreur sur la photo. © Grande Loulou La petite étoile fera l'objet d'un autre billet, pour expliquer la course au label de qualité de l'eau . Comment transporter un troupeau de journalistes? Avec un bus surdimensionné © Grande Loulou Loulou se singularise Déplacement en scooter © Grande Loulou Photos vraiment pas terribles, mais je suis rédactrice, pas photographe ! Le bout de casque appartient à Germain (voir plus haut), qui m'a raconté plein de trucs très intéressants lors des trajets en scooter. Au retour, j'ai enfin pu dormir dans l'avion, tandis que mon voisin surfeur (un hétéro grognon à qui je demandais de ne pas bailler tellement j'étais fatiguée) se faisait draguer par le stewart. Au final j'ai : - deux sujets pour le magazine plus un pour Cécile pour l'un de ses supports (me semble-t-il), - une superbe affiche pour le festival d'Offenbach d'Etretat, du 4 au 6 août prochain, auquel je ne pourrai assister étant de l'autre côté de l'océan, - des goodies (c'est bien le terme consacré?) sans le bonhomme à l'intérieur. Les journalistes sont des êtres achetés et achetables, c'est bien connu (même avec un tee-shirt et une casquette). - tutoyé le chef d'agence (aïe, faut garder de la distance avec le lectorat), - une invitation en Normandie par le directeur régional pour voir leurs installations, - et établi un excellent rapport avec la directrice du marketing . Si elle ne ne souvenait pas de moi avant, elle ne m'oubliera pas de sitôt avec ma gaffe du jour : la féliciter pour sa grossesse du fait d'une protubérance ventrale. Ce à quoi elle a répondu, très flegmatique : "non, mais j'ai un gros ventre. J'ai trois enfants, c'est bon, j'ai fini"....Et je n'ai pas réussi à tremper le moindre orteil dans l'océan. Snif ! Il n'y a pas à dire, ça forme, les voyages de presse. Une question reste non résolue pour l'instant : les Basques sont-ils tous aussi beaux que ce préleveur et le jeune chercheur à qui j'ai parlés ? Certes, après 50 ans, il ne reste rien de la beauté alors que le charme est toujours présent. Certes, certes.Quand est-ce qu'on délocalise la rédaction à Biarritz ou Anglet ? Haut de page