L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.Commentaires sur L’OVNI Sud africain par Jerome
Source : le blog de [moi 
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> wildkoky : merci Je ne suis pas totalement d’accord sur le fait que c’est une “maladie bien français” ni que cela soit encore, dans le cas de la France, pour “se légitimer en se servant de l’Histoire”. Je suis surpris par la variété de tes exemples : (mon opinion est que) la loi sur l’esclavage, qui le reconnaît comme un crime contre l’humanité, est plutôt perçue comme positive (à part par les habitués du “trop peu, trop tard” , celle sur le génocide arménien est assez hors sujet à l’histoire nationale (puisque ne concernant la France que par l’immigration arménienne consécutive), celle sur “le rôle positif de la colonisation” au mieux une erreur politique, au pire un clientélisme de très mauvais aloi. Surpris, car cela m’oblige à remettre en question le rapport de la loi à l’histoire, MEME quand c’est “positif”. Fallait-il reconnaître par la loi l’esclavage comme crime contre l’humanité ? En même temps, la notion même de crime contre l’humanité est une notion de loi sur des faits historiques… Complexe. Merci pour cela ! Contrairement à l’opinion répandue, l’Histoire n’est PAS une science certaine, encore moins exacte : il suffit de lire les manuels du début, du milieu, de la fin du siècle dernier pour voir les variations dans le discours sur des faits identiques… Les faits sont (le plus souvent… certains, pas le sens qu’on leur donne. (digression : ce qui fait qu’il y a toujours de la place pour les conspirationnistes, puisqu’un discours sur les faits n’est jamais prouvable). La bonne nouvelle, à mon avis, c’est qu’on ne peut regarder en face que ce que l’on est capable de nommer (cf. Freud ). Tout le bruit souvent nul parce qu’excessif sur le rapport de la France à son passé colonial me paraît au final positif : les choses sont (mal) nommées, mais au moins, on commence à les voir. C’est pour cela, [moi], que je suis optimiste. (je sais, faut que je fasse plus court…