L'idée
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Source : webmedia
L'actualité me rattrappe, Philippe Val vient d'être relaxé par le tribunal correctionnel de Paris ! Mon dernier post concernait déjà l'affaire des caricatures et j'avoue que le signal envoyé par la justice me réjouit. La suite probablement en appel...
Voilà qui me sort un peu de la réserve de ces dernières semaines, où plusieurs choses auraient gagnées à être commentées (rapport Tessier, affaire Duhamel, succès de QuelCandidat, etc.). C'est qu'il fallait bien que livre ma première version de thèse à mon directeur. Après "l'accouchement", je me suis littéralement enfuie ! 2 semaines, bien loin. Un indice ici :
De retour, les corrections et retouches m'attendaient, m'y voici pour quelques jours encore. Pour dire vrai, j'ai hâte de livrer la version définitive, comme je crains "l'après-thèse" et le vide que laissera ce travail obsédant qui m'occupe depuis maintenant 3 ans 1/2.
Plus sérieux, je retrouve dans un post récent d'Emmanuel des préoccupations proches de celles qui ont occupé ces dernières semaines de recherche. Il traite des limites de la stratégie de course à l'audience des éditeurs. Dans le dernier chapitre de ma thèse, j'ai essayé, avec l'aide d'un habile collègue économiste, de traiter cette question à l'aide d'un modèle formel. Evidemment, dans ce genre de modèle, les hypothèses sont très contraignantes et peuvent être largement questionnées, mais cela donne disons une sorte de "vision stylisée" et simplifiée de tendances en situation de concurrence entre firmes.
Bref, nous y étudions la concurrence entre deux sites de presse financés exclusivement par la publicité. Les annonceurs sont intéressés par les publics offerts par ces sites, notamment par leur audience. Nous cherchons à savoir quels sont les prix pratiqués par les sites et le volume d'espaces de pub achetés par les annonceurs à l'équilibre. Le résultat est tranché : il n'existe que des solutions radicales où le média disposant de l'audience la plus faible et le prix le plus élevé est exclu du marché. Dans ce cas de figure, le média restant n'est pas incité à investir en qualité plus que nécessaire.
De quoi faire réfléchir... cela plaide notamment pour que les éditeurs qui ne souhaitent pas être "exclus" du marché investissent davantage en qualité pour se différencier auprès de leurs publics et qu'ils valorisent la connaissance de leurs cibles auprès des annonceurs. A bon entendeur...
Sinon, je serai à la journée Agoravox de samedi sur le "5e pouvoir". Et vous ?