L'idée
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Source : Carnet de bord 
Dans une vidéo de la Tribune de Genève , où on parle du caillassage des vitrines de deux partis politiques genevois, j’ai entendu le mot “malandrin”. Voilà un joli synonyme qu’on utilise sans doute pour éviter de dire voyou ou racaille… Mais un malandrin, qu’est-ce ?
Sur le site Imago Mundi, j’ai trouvé cette définition:
“le mot malandrin (malandrinus, maladrinus) signifie voleur, brigand, pirate. Il en faut rapprocher le mot malandre, qui voulait dire, entre autres sens, lèpre, ulcère, et, généralement, maux. Il paraît qu’à l’époque des croisades on appelait malandrins les voleurs arabes ou égyptiens. Ce nom fut ensuite donné, en France , aux routiers qui, depuis le XIIe siècle, jusqu’à la fin de la guerre de Cent ans, y exercèrent trop souvent leurs brigandages. Tels furent les Cotereaux, les Tard-Venus, les Ecorcheurs, les aventuriers de tous les pays, qui formèrent les Grandes compagnies.”
Mon Furetière (dictionnaire des mots obsolètes) me dit que “malandres” (fém. plur.) est une “maladie des chevaux” et était également utilisé pour parler de la lèpre.
Et je n’ai rien d’autre à dire sur le sujet.
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