Bloggeuses !

L'idée

Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.

Blague du jour

Publié par [moi] le Mercredi 18 Juin 2008, 00:31 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

Selon des recherches dont les résultats ont été publiés hier dans les comptes rendus de l’Académie américaine des Sciences (PNAS), l’hémisphère droit du cerveau est plus gros chez les hommes hétérosexuels et chez les femmes homosexuelles, alors que les deux hémisphères du cerveau sont symétriques chez les hommes homosexuels et les femmes hétérosexuelles. Les scientifiques du Stockholm Brain Institute ont étudié “deux paramètres distincts qui ne pourraient probablement pas être affectés par le comportement ou par des schémas appris”, chez 90 hommes et femmes –50 hétérosexuels et 40 homosexuels– en utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM).Les chercheurs ont également observé les amygdales du cerveau –groupe de neurones situé au fond du lobe temporal impliqué dans les émotions telles que l’excitation ou la peur– de cinquante des personnes ayant participé à l’étude.Le cerveau des hommes homosexuels et des femmes hétérosexuelles présente une autre similitude dans les connections de leur amygdale avec d’autres parties du cerveau, qui régissent les émotions, d’après l’étude. “L’amygdale a un rôle clé dans une émotion provoquée par un stimulus externe comme le stress”, ont indiqué les chercheurs. Ils ont émis l’hypothèse que l’amygdale des hommes hétérosexuels et des femmes homosexuelles serait davantage connectée à une partie du cerveau, qui provoque des réactions telles que se battre ou s’enfuir, connues pour être habituellement plus développées chez les hommes. L’étude n’ayant porté que sur 90 personnes, ce qui est peu pour une étude scientifique, les chercheurs ont déclaré que leurs “observations incitent à entreprendre des recherches plus poussées et à une meilleure compréhension de la neurobiologie chez les homosexuels“. (AFP - “Le cerveau des homosexuels plus proche du Technorati opposé“) C’est au choix… Parfois ce genre d’étude m’énerve, d’autres fois, comme aujourd’hui s’en est tellement risible qu’au final c’est plutôt pathétique. La bataille entre les partisans de l’innée et ceux de l’acquis concernant “l’origine” de homosexualité peut donc continuer à faire rage - ceci à ma plus grande indifférence si vous voulez mon avis sur la Technorati mais il faut croire que ça intéresse puisqu’il y en a tous les quatre matins - les partisans de l’innée identifiable donc soignable, n’est-ce-pas ? pensant avoir marqué un point aujourd’hui jour avec la publication de cette étude suédoise qui a donc fait l’objet d’un article dans le NewScientist. Moi je ne polémiquerais point… Deux choses: ils ont “testé” 90 individus… Quatre vingt dix… Excusez-moi mais j’ai plus plus probant et plus scientifique comme échantillonnage. Des individus dont on ignore le background et le comment de leur choix ! Bref. Du coup ça donne à la fin de l’article en anglais: “But as Savic herself acknowledges, the study can’t say whether the brain differences are inherited, or result from abnormally high or low exposure in the womb to sex hormones such as testosterone.” Un partout balle au centre… et on se demande si le titre de l”article (”Gay brains structured like those of the opposite sex”) pas nuancé pour un sou, ne visait juste à permettre d’en faire parler. Réussi me direz-vous…


Article précédent - Commenter - Article suivant -