L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.De ma difficulté…
Source : Le blog de moi
Le problème vient de moi, mon amour… Le jour où je me suis rendue compte que j’étais éperdument amoureuse de toi, j’ai su que que la vie ne serait pas un long fleuve tranquille pour mon égo. On en a déjà parlé. Quand tu es là je sais faire taire cette angoisse tapie au fond de moi. D’ailleurs je n’ai pas grand chose à faire; elle disparaît comme par magie. Dès que tu t’éloignes je me retrouve seule avec ce trop plein d’amour pour toi… Et ça me terrifie ! Je suis terrifiée de me redécouvrir aussi… dépendante. Chaque fois un peu plus. Proprement terrifiée par tout que cela implique et par le fait que je sois incapable de vivre sans toi. Incapable. Même quelques jours. C’est quand même incroyable ! C’est même carrément de la folie ! Je n’ai pas les mots pour t’expliquer la lutte interne que se livrent le coeur et la raison chez moi dans ces moments là. Alors que tu reviens ! Je sais que ce ne sont que des absences temporaires et qu’il y en qui vivent des situations ô combien plus compliquées. Je le sais ça ! Du coup, c’est simple: je ne me supporte plus… parce que… parce que j’assimile les errements de mon esprit en mal de toi à de la faiblesse (oui je suis conne parfois, je sais) sentiment que j’exècre chez l’Autre. J’aimerais juste être en mesure de mettre mon cerveau en mode “off” plutôt que de t’en vouloir (bêtement) comme je le fais (parce que finalement c’est de ta faute si tu es toi et que je t’aime, c’est logique) et de te le faire savoir en excellant dans le rôle de la ronchon de service… gâchant par la même occasion des moments qui auraient pu combler mon manque. Le problème c’est qu’ils ne font que l’attiser… J’en sors frustrée et mon égo en reprends un coup parce que je suis parfaitement consciente du côté débile profond totalement immature et irrationnel de mon comportement et de mes réactions et c’est reparti pour un tour de cogitations diverses et variées. Je n’en sors pas ! Tu sais quoi ? Le pire c’est que je sais que tu m’aimes (j’ai la chance d’avoir cette certitude). Même si dans ces moments je te rends chèvre, je sais que tu m’aimes… Et puis rassures-toi, tu n’es pas la seule à profiter de mon humeur exécrable ! Tout le monde est servi. Je crois même qu’il y a une pétition qui circule et qui devrait arriver sur le bureau de ton patron le conjurant d’éviter de te faire partir en mission. Le pire c’est que le problème ne vient même pas des missions en elles-mêmes (bien que les retours différés ne contribuent pas à arranger les choses) bien au contraire. Ca aurait été trop simple ! Alors quoi… Alors je suis scorpion mon amour. C’est difficile même pour moi parfois ! J’ai l’impression d’être devenue tellement vulnérable (ça me tue). Je ne te demande pas de comprendre (j’ai du mal moi-même); juste de savoir que quand je raccroche après ne pas y avoir mis du mien pour un sou… je suis un petit scorpion malheureux… Ce billet n’avait pas vocation à être publié (elle l’a d’ailleurs lu avant vous et su trouver les mots justes comme toujours) mais il paraît que je me mets en scène plutôt à mon avantage sur ce blog alors que je peux aussi être invivable… Koky… chiche…