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Glimpses of New-York

Publié par [moi] le Vendredi 9 Septembre 2011, 21:38 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

La vue de New-York du pont de Brooklyn semble plus belle à chaque fois que j'y mets les pieds... Le Helen McAllister à quai. Ce remorqueur, datant de 1900, fait partie de la flotte de bateau historiques préservée par le South Street Seaport Museum. - South Street Seaport A la sortie d'une bouche de métro. Monter les marches quatre à quatre et être interpellée par un tag. Tout un programme, n'est-ce-pas ! - Brooklyn Brownstones à Park Slope. - Brooklyn Labor Day Carnival Parade ou Brooklyn West Indian Carnival. Juste deux mots au sujet de ce fameux West Indian Carnival. J’avoue être restée sur ma faim. Plus que ça même; j’avoue une certaine déception. J’ai, pour la première fois, touché du doigt, me concernant, un phénomène que je n’arrivais pas à cerner: à savoir le pourquoi du comment ce genre d’événement (l’exportation des défilés carnavalesques) suscite un certain malaise chez moi. C’est simple: primo, je les trouve « hors-contexte », secundo le regard porté par ceux qui ne sont pas habitués (et qui principalement – n’ayant pas les codes – n’y entendent rien) m’exaspère. Pour essayer d’expliciter ma pensée, l’exemple qui me vient spontanément à l’esprit est celui des photos de Rihanna à lors du dernier carnaval barbadien. Qu’est-ce que je n’ai pas lu comme conneries bêtises de la part de faux-culs puritains de la partie qui se veut bien-pensante de la presse mondiale… Vulgaire. Indécent. Too much. Well… Je serais tentée de répondre « Really ? As you want so » par défi et dépit. Je viens des îles et en plus le carnaval c’est mon truc, j’ai ça dans le sang. Comment expliquer à quelqu’un que me promener à moitié nue dans les rues de Fort-de- Technorati Fordeuf (je le sais et j’assume sans pour autant donner quoi que se soit comme passe-droit à qui que se soit !), danser de manière suggestive en soirée et me permettre de dire des choses qui feraient rougir ma mère de honte font partie du défoulement à part entière à l’origine de la fête en elle-même contexte historico-religieux oblige ? C’est mon moment à moi. Je ne le fais pas pour me faire voir (pas consciemment en tout cas) mais parce que j’en ai envie, besoin, et que c’est le moment, c’est l’instant. Point. Maintenant certains peuvent croire que c’est une manière un peu bizarre de célébrer sa liberté… Guess what ? I. Do. Not. Care. Chacun son truc. C’est le mien. Résultat ? A Brooklyn, j’ai eu l’impression d’assister à une masquarade. Un travestissement de carnaval. Un comble, non ? Les filles (pour ne parler que d’elles) sont bien trop jolies et bien foutues dans nos carnavals pour retrouver ailleurs ce qui se fait de… moins bien… occupées à exciter le chalan touriste en mal de sensations fortes à grand renfort de poses sexuellement explicites qui « passent » à la maison mais semblent prendre plusieurs degrés d’obscénités dans ce contexte ! Et c’est là que des comportements qui ne me dérangent absolument pas d’habitude deviennent vite insupportable la faute certainement à une sorte de surenchère. Franchement ce que j’ai vu à Brooklyn n’a pas grand chose à voir avec la magie (véritablement) du carnaval de Trinidad et Tobago (costumes, danses etc.). Rien. Pareil pour Sainte-Lucie ou la Dominique. C’était sensé me donner envie d’y aller ? Well… Mouais. Non. Je passe mon tour si ça ne vous dérange pas… J’ai plutôt vécu le défilé comme un réactivateur en puissance de clichés dont les populations noires ont assez de mal comme ça à se défaire. Par contre j’ai bien mangé (stands de spécialités culinaires de chaque île obligent). C’est déjà ça, non ?


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