L'idée
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Source : Weblog de Sophie Ménart 
Il y a quelques temps , je m'étais inscrite au concours externe d'attaché territorial, et aujourd'hui j'ai reçu ma convoc.
Et bien finalement je ne répondrai pas à cette convocation. Tout simplement parce qu'aujourd'hui ça ne va rien m'apporter de plus, même pas l'assurance d'un job. Puisque contrairement à la fonction publique d'état, et à ce que je croyais quand je me suis inscrite, la réussite de ce concours territorial ne garantie pas l'obtention d'un poste. Et non ! Il faut ensuite trouver une collectivité qui voudra bien m'embaucher, et dans un délai d'un an (renouvelable 2 fois) sinon le concours, pfffuttt poubelle. Et à plus de 50 ans, vous voyez ce que je veux dire, ça n'a rien d'évident.
En fait ce concours est juste une sorte de sésame à la titularisation une fois en place, quand évidemment on a réussi à trouver un poste. Après pour être titularisé, il faut encore passer le cap d'« attaché stagiaire » pendant un an, au cours duquel on suit une formation avec stages. Et le salaire mensuel brut tourne, d'après ce que j'ai lu je ne sais plus où, autour des 1530€...
Comme déjà, je n'ai absolument pas l'assurance de trouver un job en collectivité à la fin de mon remplacement, et qu'en plus après 30 ans de carrière et des diplômes en veux-tu en-voilà, cette situation frise le lourdingue, voir même le ridicule, j'arrête donc les frais de la débilité. Et oui, ça fait six ans maintenant que j'accepte n'importe quoi pour un job, jusqu'à recommencer n fois à zéro comme si je sortais de l'école, et je trouve que ça commence largement à bien faire.
Alors si un DUT, une Maitrise, un Master, saupoudrés de quelques formations de-ci de-là, et 30 ans d'expérience ne suffisent pas, ce n'est pas un concours qui va changer la face du monde .
Mon objectif est donc maintenant de trouver un job avec pour tout bagage mes compétences actuelles, qui ne sont d'ailleurs pas si tartes que ça, et sans sésame. Le saupoudrage on verra après, au moment voulu, et uniquement si ça m'amène une réelle possibilité d'évolution de carrière. Voilà !
Bon, et maintenant, qui n'en veut de la dame ?
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