L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses.
Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.
Source : Le blog de moi 
Tout avait pourtant si bien commencé… Remarque, je n’ai pas vu le film d’animation (sorti en 200) dont il est le remake ceci peut donc expliquer ma première phrase et la suite de mon billet.
“A la veille de la guerre du Vietnam, une base américaine est infestée par d’étranges créatures démoniaques à l’apparence humaine. Une jeune fille répondant au nom de Saya est envoyée sur place par une organisation gouvernementale secrète dans le but de les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle adopte alors l’identité d’une écolière et intègre le collège de la base.”
La première demi-heure de ce film est une imposture dans le sens premier du terme à savoir qu’elle arrive à le faire passer pour ce qu’il n’est pas en l’occurrence une bonne surprise cinématographique. J’étais même prête à lui passer quelques libertés avec le mythe jusqu’à ce que tout vole en éclats et que le film, son scénario avec, parte en vrille. En vrille je vous dit ! Le pire c’est que le point de rupture est parfaitement identifiable: tout part de la transformation d’un humain en démon… transformation complètement ratée la faute à des effets spéciaux cheap à en mourir. C’est d’autant plus surprenant et déroutant que jusque là ils étaient de bonne facture et plutôt utilisés à bon escient. D’un coup d’un seul, le truc est tellement mal fait que la mâchoire vous en tombe et que vous vous surprenez à lutter pour ne pas éclater de rire (je confirme que c’est le contraire de l’effet escompté). Une seule question vient alors à l’esprit: “WTF WHY ?”.
Tout allait donc trop bien ? La mayonnaise commençait pourtant à prendre pour ce que j’aurais qualifié de teen movie vampiriste (pourquoi pas dans la lignée d’un “Génération perdue” ?) avec des scènes de combat magnifiquement chorégraphiées (quoiqu’on dise du film en lui-même et malgré le fait qu’elles soient omniprésentes) et une tension horrifique assez présente pour vous faire vous accrocher une ou deux fois au siège dans l’attente du pire. J’avais même adhéré au “sang noir en pastilles”. Pourquoi pas ? Je trouvais l’idée originale et esthétique à souhaits. D’ailleurs les images de certaines séquences sont très belles avec un découpage manga-style (ce qui ne doit pas être anodin) du plus charmant effet. Convaincue j’étais presque ! J’ai même crû noter, au détour d’une scène de taverne, un clin d’oeil à “Une journée en enfer”, c’est vous dire le bien que j’en pensais en début de séance !
Et puis il a fallu que Chris Nahon décide de verser dans le fantastique et de mettre le paquet en effets spéciaux. Budget oblige (je ne comprends pas sinon) il en a confié la réalisation aux mêmes qui signent “Les films faits à la maison” sur Canal +… du moins aux moins talentueux d’entre eux.
Le résultat est à en pleurer. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Je vous le demande… Le pire c’est qu’à partir de ce very moment, l’ensemble du film se délite sous vos yeux et le scénario devient totalement incohérent ce qui équivaut à une bonne heure de massacre, au sabre de samouraï, de l’Art de la personne. La dernière scène du film est d’ailleurs mémorable de non sens. Une aberration.
Bref.
Ciel, peut-on revenir à nos fondamentaux du vampire Stoker style ? Est-il possible d’avoir un film de vampires avec des créatures à fanges, qui mordent sans déchiqueter, qui ne brillent pas au soleil, qui font peur un minimum (tout en ayant un côté sulfureusement attirant due à une classe certaine), qui peuvent se transformer mais uniquement en horrible créature de la nuit (chauve-souris ou whatever mais crédible)… je ne sais pas…. des vampires quoi ! Des vrais !
Conclusion ? Allez, je m’en vais me consoler avec le “Dracula” de Coppola. Sorti en 1993, vous vous rendez-compte ? Toutes ces années de disette… Il y a bien eu “Une nuit en enfer” (1996) mais bon, le mythe est déjà re-visité, avec talent certes, mais re-visité quand même. Bref. Concernant notre film du jour, je vais probablement chercher à me procurer le film d’animation éponyme de Hiroyuki Kitabuko et puis regarder du côté des mangas dérivés du concept original.
Article précédent - Commenter - Article suivant -
