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J’ai vu “Harry Potter et le Prince de sang mêlé”: un opus bavard…

Publié par [moi] le Vendredi 31 Juillet 2009, 00:17 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

… où l’on passe son Technorati à attendre qu’il veuille bien se passer quelque chose qui justifie qu’on soit assis dans la pénombre au milieu d’étrangers et qu’accessoirement qu’on ait payé pour le faire ! “L’étau démoniaque de Voldemort se resserre sur l’univers des Moldus et le Technorati de la sorcellerie. Poudlard a cessé d’être un havre de paix, le danger rode au coeur du château… Mais Dumbledore est plus décidé que jamais à préparer Harry à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort. Pour les aider dans cette délicate Technorati, Dumbledore va relancer et manipuler son ancien collègue, le Professeur Horace Slughorn, qu’il croit en possession d’informations vitales sur le jeune Voldemort. Mais un autre “mal” hante cette année les étudiants : le démon de l’adolescence ! Harry est de plus en plus attiré par Ginny, qui ne laisse pas indifférent son rival, Dean Thomas ; Lavande Brown a jeté son dévolu sur Ron, mais oublié le pouvoir “magique” des chocolats de Romilda Vane ; Hermione, rongée par la jalousie, a décidé de cacher ses sentiments, vaille que vaille. L’amour est dans tous les coeurs - sauf un. Car un étudiant reste étrangement sourd à son appel. Dans l’ombre, il poursuit avec acharnement un but aussi mystérieux qu’inquiétant… jusqu’à l’inévitable tragédie qui bouleversera à jamais Poudlard…” Je ne vais pas y aller par quatre chemins: je l’ai trouvé décevant. Le problème c’est que si David Yates s’en tirait à bon compte, la fois précédente, grâce à de effets spéciaux réussis et une histoire riche en action avada kedavra et en rebondissements; ici rien de tout ça et pour cause avec un opus aussi intimiste que le 6ème tome de la série (notice en anglais car plus complète). Pour le coup, difficile de jouer sur le registre de l’émotion quand le talent d’acteur n’y est pas. Don’t get me wrong, le casting “adulte” est nickel mais en ce qui concerne nos apprentis-sorciers disons qu’il est inégal. Il y a du bon et du… pas très très bon. Or pour tout vous dire, si je soupçonnais, ce dès le début, Daniel Radcliffe d’être mauvais (pour dire les choses comme elles sont); j’en ai eu cette fois la confirmation. Non, son jeu ne s’améliore pas comme j’ai pu le lire à droite ou à gauche. C’est même de mal en pis. Il est mauvais. Point. Il me donne envie de le frapper tellement il joue mal ! Incroyable ! La scène où il console Hermione n’est rien de moins que pathétique (l’effort surhumain pour s’approcher d’elle tout en préparant son épaule 5 minutes avant - si, si ! - pour accueillir l’amie qu’il est sensé réconforter appelle un Razzie !). Je serais curieuse de voir les rushes de tournage. Il me donne l’impression de quelqu’un qui cherche perpétuellement à jouer ou plutôt à surjouer l’adolescent or on lui demande de l’être. Nuance. Pénible je vous dis. A sa décharge, se glisser dans la peau d’un adolescent pré-pubère lorsqu’on a 20 ans… n’est pas donné à tout le Technorati. Bref. Emma Watson (Hermione) et Rupert Grint (Ron) tirent, par contre, beaucoup mieux leur épingle du jeu. Alors David Yates ne pouvait peut-être pas plus avec un boulet pareil (Harry est quand même le personnage que l’on retrouve le plus souvent à l’écran). Si on rajoute les nécessités d’une retranscription, fidèle pour le coup, d’une intrigue à tiroirs, tirée d’un best seller d’un pavé de 700 pages en moins de 3 heures: la tâche était ardue. Vous saupoudrez le tout des atermoiements tiraillements émotionnels dont seule l’adolescence à le secret… Du coup on s’ennuie. Et on s’ennuie ferme à certains moments. On s’ennuie également parce que David Yates et son scénariste, ont eu apparemment du mal à trouver un fil conducteur qui nous tienne en haleine tout en déroulant tous les différentes intrigues (ce dont l’écriture s’affranchit sans peine). Tous les moments clés du livre y sont et même plus (j’ai été surprise de le découvrir en relisant la notice Technorati d’ailleurs) mais j’avais l’impression durant ma séance qu’il manquait quelque chose. Je n’ai pas retrouvé ce qui m’a fait dévorer le bouquin. Peut-être un problème d’atmosphère. Je n’en sais rien. J’ai l’impression que le film est plus léger que le livre. Le scénario a fait des émois amoureux de nos apprentis-sorciers quelque chose de fun ce qui n’est pas tout à fait le cas chez J.K. Rowling. Il y avait un côté tragique parfois qu’on ne retrouve pas. Ceci explique peut-être que le film soit plus “décousu”. Peut-être un parti pris chez Warner histoire de rester sur un créneau “enfant”. Je ne sais pas. Pourtant il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’ Technorati du bain tant le casting “adulte” tient ses promesses. J’ai déjà dit et redit sur ce Technorati toute l’admiration que je porte aux acteurs anglais (Jim Broadbent – inoubliable dans “Moulin rouge” - ne pouvait être en reste et fait une arrivée remarquée dans le rôle du professeur Horace Slughorn) mais je voudrais juste vous signaler que je suis amoureuse de Helena Bonham Carter. C’est officiel. J’ai craqué. Quelle actrice. C’est terrible. Je crois que c’est la folie qui se dégage de son jeu qui m’attire. Et puis que feraient les gentils sans méchants dignes de ce nom, hein ? Euh… bon ceci dit des brunes qui me regardent comme ça j’en redemande ! Ca tombe bien, elle est à l’affiche du prochain Tim Burton auquel je n’ose penser tellement j’en attends monts et merveilles (faut que je me calme d’ailleurs sinon il va me décevoir !) et de plusieurs autres projets; ce pour mon plus grand plaisir. Conclusion ? Finalement je suis en train de me rendre compte que le Harry Potter du film m’a autant énervé que le Harry Potter du livre à l’époque que j’avais également envie de le claquer tellement sa crise d’adolescence me gonflait. La comparaison s’arrête là malheureusement. Les spectateurs de ma séance m’ont semblé aussi dubitatifs que moi à l’apparition du générique de fin (certains ont quitté la salle avant la fin). A vous de voir.


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