L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.J’ai vu “La haut” et je m’attendais à tout sauf à ça !
Source : Le blog de moi
Comme d’habitude j’ai tout fait pour éviter le buzz qu’il y a autour. Pas vu de bande-annonce, pas lu de critiques… rien. J’y suis allé en sachant juste qu’il y avait un vieux bonhomme, un peu grincheux, coincé avec un scout (ou du même genre) dans sa maison volante soit quelques images mémorisées au vol lors de sa présentation au festival de Cannes. “Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler vers l’Amérique du Sud, il ne s’attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant… Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l’imagination.” Par contre sans les avoir lues, je savais que les critiques étaient plutôt, pour ne pas dire unanimement, dithyrambiques. Tout ce que je peux dire, sans partager pour autant l’enthousisame débordant de certains (ce n’est pas mon Pixar préféré), c’est qu’il y aura un avant et un après “La haut”. Si on s’attarde ne serait-ce que sur les thèmes abordés (la mort, la vieillesse, la solitude etc.) et sur la façon de les traiter le cinéma d’animation vient de prendre une sacrée claque ! J’ai été scotchée par la charge émotionnelle des premières minutes du film. Il fallait oser. Le message est clair: on peut parler de tout même aux enfants et sans les prendre pour des débiles. Il suffit de le faire avec tact, talent et simplicité. Pas aussi évident que de l’écrire me direz-vous mais l’essai est transformé par Pixar… encore une fois. Ironie du sort, alors que les deux studios sont liés; les derniers codes Disney viennent de sauter voler en éclats. Pour tout vous dire je trouve ça carrément excitant (imaginez les artistes aux manettes !) et la devise de Buzz L’Eclair “Vers l’infini et au-delà” semble plus que jamais de circonstance. Mais je m’emballe, je m’emballe. Revenons donc à nos moutons. Comme tout Pixar que se respecte; techniquement parlant il est impeccable. Le soin accordé aux paysages et aux détails m’a encore une fois (”WALL-E” c’était déjà quelque chose) frappée. Et puis les couleurs sont magnifiques. Les personnages ? Un vieux grincheux qui a de l’arthrite mais se prend parfois pour Rambo, un jeune garçon un peu enrobé et un peu collant et d’autres personnages plus déjantés et improbables (pour ne pas spoiler je n’en dirai pas plus) les uns que les autres… Et tout ça fonctionne ! L’ensemble est poétique, fou, improbable, touchant, tendre et étonnant finalement. Etonnant qu’un truc aussi fou (parce que si on y réfléchit bien c’est quand même du grand n’importe quoi, non ?) nous emporte comme ça une heure et demi. Mon petit bémol ? Il me semble qu’on rigole moins, depuis deux films, chez Pixar. On ne s’ennuie pas non plus mais bon… Sur le point purement comique (comprendre “rire aux éclats en se tapant les cuisses”) il n’arrive pas à la cheville de “L’Age de glace 3″ (Blue Sky Studios) par exemple. Ah, pour info côté Pixar, le podium demeure inchangé: “Le Monde de Némo” reste mon préféré devant “Les Indestructibles” et “Ratatouille”. Conclusion ? Ne vous méprenez pas sur mon précédent paragraphe: laissez-vous emportez !