L'idée
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Source : Le blog de moi 
De Niro et Pacino se donnant enfin vraiment la réplique. De quoi faire saliver n’importe quel amoureux du cinéma en plus de constituer un amuse-gueule de choix après ma “mini-déprime-post-traumatique-stone-le-monde -est-stone-l’OM-a-perdu-je-vais-avoir-un-certain-âge-sinon-un-âge-certain-j’en-passe-et-des-meilleures”… pensais-je…
“Après avoir passé trente ans ensemble dans la police de New York, les détectives Turk et Rooster sont prêts à tout, sauf à prendre leur retraite. Peu avant leur départ, plusieurs criminels ayant échappé à la justice sont assassinés selon un mode opératoire qui rappelle celui d’un serial-killer que les deux enquêteurs ont mis sous les verrous plusieurs années auparavant. Une insupportable question se pose alors: Turk et Rooster se seraient-ils trompés ?
L’officier Karen Corelli s’interroge, et les détectives Perez et Riley espèrent résoudre l’affaire avant Turk et Rooster. Très vite, le lieutenant Hingis, leur chef, commence à craindre qu’un policier ne soit impliqué. C’est le début d’une enquête à hauts risques…“
Tout ça pour ça. Autant j’avais, à l’époque, été assez indulgente avec “88 minutes“, autant cette fois… non John. Non.
Un rendez-vous raté. Pas “manqué” le rendez-vous mais bien “raté”; vous aurez compris que la nuance est d’importance. Un rendez-vous raté, donc, à cause d’une histoire mal ficelée au départ (qui n’a finalement pas grand chose à voir avec ce synopsis en plus !) d’où un scénario erratique pas sauvé en plus par la mise en scène d’un Avnet pas inspiré pour un sou. Non, deux légendes vivantes du cinéma se donnant la réplique ne suffisent pas à sauver un film si les fondamentaux n’y sont pas ! Or force est de constater qu’ils n’y sont point. Dans “Heat”, la seule scène qu’ils partagent vaut plus en intensité que les 90% du temps qu’ils passent ici ensemble devant la caméra. Et bien sûr on ne peut pas s’empêcher d’attendre qu’il se passe quelque chose. On attend. Une étincelle. Une réplique culte. Quelque chose qui vaille les espoirs qu’on plaçait dans ce casting; dans ce qui devait être LA rencontre. On attend. Intensément. Désespérément au bout d’un moment. Et… rien.
Pourtant ils ne sont pas mauvais, pour le coup, nos deux compères. Moins que les seconds couteaux que sont Donnie Wahlberg et John Leiguizamo en tout cas ! C’est même pour eux, De Niro et Pacino donc, qu’on boit le calice jusqu’à la lie reste jusqu’au bout. J’ai été relativement surprise de découvrir qu’il ne durait qu’1h40, c’est dire ! Franchement, il m’a semblé interminable ! In-ter-mi-na-ble ! Tout ça pour une galerie de personnages caricaturaux à souhaits. Non vraiment, il n’y a rien à en tirer.
Ah, si vous pouvez aller le voir en VO se sera peut-être quelque chose de moins à lui reprocher à ce malheureux film parce que doublage plus merdique mauvais tu meurs ! Mention spéciale à celui qui double Curtis “50 Cent” Jackson: y’a pas à dire c’est du grand art dans le n’importe quoi !
Faudrait pas qu’il nous fasse rimer “Avnet” et “navet” trop souvent en plus qu’il s’agisse déjà d’un palindrome.
Par contre, il faut que Carla Gugino arrête de se laisser enfermer dans ce genre de rôle sexuel sulfureux ! Elle a la tête de l’emploi certes mais c’est quand même dommage sinon dommageable avec le talent qu’elle a !
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