L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.J’ai vu « Les Petits Mouchoirs »… et j’ai été emballée !
Source : Le blog de moi
C’était mon seul « must see » cinématographique pour ce séjour parisien (l’ayant guetté en vain avant mon départ) ce malgré l’avis plutôt mitigé des critiques que je n’avais pu m’empêcher d’entendre (principalement celles de l’émission « Le Cercle » de Canal +). « A la suite d’un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les « petits mouchoirs » qu’ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges. » J’aime le cinéma de Guillaume Canet. J’aime sa façon de dire les sentiments et les situations sans en rajouter des tonnes et en oubliant de considérer les spectateurs pour des cons. J’aime ses dialogues. J’aime cette façon de nous faire passer du rire aux larmes dans ce film chorale où il arrive à nous toucher avec des situations tout à fait ordinaires. Attention, je n’ai pas dit que nous avons tous un pote capable de nous amener en vacances au Cap-Ferret tous frais payés mais on se retrouve dans les blessures d’égo ou de vie de chacun. Oui, j’ai totalement adhéré. Il faut dire que ses acteurs sont tous au diapason. J’ai par exemple redécouvert Benoît Magimel comme j’avais redécouvert François Cluzet en 2006 avec ce même réalisateur. Et puis il y a des moments de pure alchimie entre les sept personnages que l’on suit… Je pense plus particulièrement à la scène de bouée tractée avec Marion Cotillard où ça y est on y croit qu’elle soit furibarde et que le fait qu’ils se foutent de sa gu**le n’arrange rien. By the way, il n’y a pas photo c’est la meilleure actrice française de cette génération. Ca ne l’empêchera pas de faire des navets bien sûr mais elle a définitivement ce petit quelque chose en plus que toutes les autres. Pour finir j’aimerais souligner la justesse de ton assez bluffante dont fait preuve Guillaume Canet pour parler de l’homosexualité. Il ne s’agit pas pour ses acteurs de « faire l’homosexuel » ni même de « faire homosexuel » (je ne reviendrais pas sur « The Kids… » et ses quatre nominations aux Oscars) ils le sont ou pas par delà les clichés. Déjà dans « Ne le dis à personne » la sexualité du personnage de Kristin Scott Thomas (et le couple homoparental qu’elle forme avec Marie-Josée Croze) est un non-événement. Ici c’est pareil. Adieu les clichés; bonjour un traitement digne de ce nom de situations qui se feront de plus en plus courantes n’en déplaise à certains. Et là de nouveau aucun jugement ou parti pris; le traitement est neutre jusqu’au bout en plus d’être actuel. Il paraît qu’il dure 2h34 ? J’avoue que je ne les ai pas vu passer.