L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.J’ai vu “Lesbian Vampire Killers”: un must see !
Source : Le blog de moi
Je suis sérieuse ! Ce film de série B (qui s’assume comme tel) complètement déjanté est un vrai régal d’auto-dérision avec des pépites d’humour british et de situations improbables dedans. “Un minibus rempli d’étudiantes. Et, une armée de vampires lesbiennes… très vicieuses ! Jimmy et Fletch décident de fuir leurs problèmes en passant un week-end de débauche dans la campagne anglaise. Mais, les choses ne vont pas se passer comme prévu et ils se retrouvent coincés dans un village où une mystérieuse malédiction transforme les jeunes filles de 18 ans en vampires. Au cours de la nuit, ils devront mettre de côté leurs peurs (et leurs fantasmes !) pour devenir des tueurs de vampires lesbiennes…” Jimmy, Fletch et leur quatre copines Lotte, Trudi, Anke et Heidi vont vivre une folle nuit à Cragwich. La plus folle de leur vie à coup sûr ! Plus tard ils seront même rejoint entre autre par un vicaire blasphémateur à ses heures, c’est dire !  1h30 de délires ! Figurez-vous qu’au lieu du truc totalement inbuvale auquel je m’attendais, je me suis retrouvée à rire aux éclats devant ce que j’ai vu de plus loufoque ces 6 derniers mois (mis à part “Ella au pays enchanté” avec Anne Hattaway)! Le film, sans se prendre au sérieux plus que ça, réussi le tour de force d’être drôle et flippant à certains moments (avec même quelques touches gore ça et là ). Plus drôle que flippant ceci dit mais convaincant. Convaincant dans son style je le rappelle – nous ne parlons pas Oscars ou quoi que se soit du genre on est bien d’accord – soit une comédie à la frontière du teen movie et du film de vampire. On retrouve plein de clins d’oeil aux films d’horreur des années années 40-60 avec la typo incrustée et les effets de caméra qui vont bien mais aussi à la comédie avec le recours au bruitage excessif rajouté post-production. Quant aux dialogues quelque chose me dit que certaines répliques pourraient devenir cultes si le film trouve son public ! Vampiristiquement parlant, pas de quoi fouetté un chat mais elles ont le mérite de ne pas briller au soleil et de ne pas être végétariennes !! Rien que pour ça, je serais éternellement reconnaissante à Phil Claydon parce que par les temps qui courent ce n’est pas du luxe de trouver des créatures de la nuit qui tiennent la route. Petit clin d’oeil au mythe avec la référence à Carmilla (oui, celle de Le Fanu) en tant que Reine des Vampires et lesbienne en chef. Sinon, il n’est pas très tendre avec un certain type de femmes notre réalisateur. Du coup, il a introduit un petit côté loufoque au mythe originel qui à le mérite…. d’innover. On va dire ça comme ça. D’autre part, entendons-nous sur un autre point: il s’agit de lesbiennes pour hétérosexuels mâles OK ? Les cousines de celles que l’on retrouve dans les films pour adultes du même genre en gros. De celles qui s’embrassent avec la langue bien visible et des poses aléatoires mais (j’ai bien dit “cousines”) qui haïssent les hommes. Parce que tout le monde sait que les lesbiennes haïssent les hommes, right ??? Bref. Castratrices à souhaits, sexy en diable… et diablement lesbiennes soit carrément out and loud ! Avec un goût plutôt sûr en plus (pour celles qui les aiment pin up-style ou pouf-style). Du coup, pas étonnant de retrouver, dans le scénario, une épée Excalibur-style à la dague… en forme de prépuce (vous avez bien lu !). Le film est truffé de métaphores autant sexuelles que sociales ou sociétales. Il y en a pléthore, pas forcément en faveur des femmes d’ailleurs, mais le sujet est traité avec une telle légèreté (et non prise de tête) que ça… passe. C’est complètement fou mais ça passe ! Parce que finalement ce film, qui se moque plus ou moins gentiment des femmes de pouvoir en montrant ou en suggérant ce qui pourrait leur arriver de mieux (par les mecs les plus improbables de la planète) avec l’aide pour finir en apothéose d’une épée phallique à souhaits, montre quoi ? Eh bien qu’elles font peur tout simplement. Ces femmes de pouvoir font peur et la lesbienne – la figure métaphorique par excellence de la femme de pouvoir -, elle, terrifie. Le pouvoir qu’on lui prête (sur les hommes d’une certaine manière mais surtout sur leurs congénères féminines) et qu’on refuse de s’expliquer, autrement que par des procédés maléfiques tout du moins, fait peur… mais ça, la lesbienne castratrice que je suis le savais déjà et l’assume. Tremblez-donc misérables vermisseaux mouaahahhhahhhaaaaaaa ! Euh… à part ça, si vous êtes amateur du genre (série B) ne vous privez pas juste pour voir de quoi il en retourne. Ne le cherchez pas en salle. Il est sorti directement en DVD on se demande bien pourquoi. PS: je ne remercie pas un inconnu bien connu parmi vous chez lecteurs qui a eu un twit malheureux au pire moment ! Purée Ara, j’avais un billet sur le référendum statutaire à boucler ! Au lieu de ça je me retrouve à regarder et à parler de filles qui en mordent d’autres pour leur sucer le sang provoquant chez ces dernières des frémissements de plaisir infini accompagnés de gémissements qui vont bien indécents… Non, non, non ! Tchiiiiiip je ne te remercie pas fwèw’ !