L'idée
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Source : Le blog de moi 
“Après une rupture douloureuse, Elizabeth se lance dans un périple à travers l’Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs , un rêve et un nouvel ami - un émouvant patron de bar - tout en cherchant de quoi panser son coeur brisé. Occupant des emplois de serveuse, Elizabeth se lie d’amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les siens: un policier tourmenté et sa femme qui l’a quitté, une joueuse dans la déveine qui a une affaire à régler.
A travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide, et commence à comprendre que son propre voyage est le commencement d’une plus profonde exploration d’elle-même.”
J’avoue que j’ai mis du temps entrer dans le film; à adhérer à cet univers très esthétique, très stylisé dont les personnages à l’écran semblaient n’être que des faire-valoirs. Il fallait une Norah Jones pour pousser la porte de ce café tenu par Jude Law afin de permettre à Wong Kar-Wai d’effectuer le gros plan en slow motion sur les mouvements et le reflet de son bracelet dans la porte vitrée du café en question … et Norah Jones semblait n’être là que pour ce simple mouvement merveilleusement magnifié par la camera certes mais somme toute banal ! En fait, au cours 20-25 premières minutes du film il semble s’attacher à tout sauf à ses acteurs ou alors jamais pour eux-mêmes. Toujours à travers un détail ou en abusant des gros plans tout ceci dans une succession de scènes qui semblent sans grand rapport (temporel notamment) entre elles sauf qu’on y retrouve les mêmes protagonistes dans une sorte de routine qui s’installe. Tout est recherche visuelle et travail photographique et du coup on sent presque poindre l’ennui… malgré la présence, à l’écran, de deux personnes agréables à regarder.
Rajouter à ça une musique omniprésente… Bref. J’avoue avoir pensé “c’est mal barré”…
Et puis intervient le départ du personnage de Norah Jones; rupture matérialisée par une incrustation à l’écran qui marque véritablement le départ de la partie road movie du film et là… ça devient magique.
La demoiselle va dans ce qui va être sa quête initiatique croiser du monde et nous permettre d’entrevoir des destins, des tragédies, des fêlures à travers son regard naïf et mélancolique .
Deux mots des acteurs: Rachel Weisz est incroyable quant à Nathalie Portman n’en parlons pas (de quoi faire passer Sharon Stone pour une nonne). Pardon ? Les seconds rôles masculins sont également très bons ? Oui. Bien sûr, bien sûr… David Strathairn crève l’écran. Quand à Jude Law, il est… beau. N’empêche que Wong Kar-Wai filme merveilleusement ses actrices quand ils s’en donne la peine.
Et Nora Jones ? Gentille… Elle peut retourner à sa musique maintenant.
Conclusion ? A voir. J’ai cependant j’ai tendance à penser que c’est plutôt “un film de fille”.
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