L'idée
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Source : Le blog de moi
… disons que je regarde un film d’horreur comme je regarde regardais certaines scènes hot de “The L world“: les mains sur les yeux ! Mieux: dès qu’une scène un peu “chocottante” (oui, du verbe chocotter pour “donner les chocottes” pourquoi ?) s’annonce je plisse les yeux et je me bouche les oreilles ! Comme ça ne date pas d’hier cette histoire donc j’ai pris très vite conscience de l’importance de la musique au cinéma – et regardé d’un autre oeil les récompenses techniques lors des différentes cérémonies de récompense – mais le verbe “voir” ne convient pas vraiment à mon comportement devant un tel film. Pire: je ne suis pas, mais pas du tout, fan des films d’horreur – la série des “Alien” étant l’exception notable qui confirme la règle – traumatisée que j’ai été à l’époque par “Thriller” (si, si !) et “L’Exorciste” qui reste pour moi THE référence du genre (il date de 1974 quand même). N’étant pas totalement maso, je signale juste que le choix du film résulte d’un choix démocratique où mon avis n’a pas pesé bien lourd (quand je vous dis que ce régime politique commence à me courir !). “Un jeune couple suspecte leur maison d’être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d’enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes. Les images récupérées de septembre à octobre 2006 ont été montées en un film de 86 minutes, “Paranormal Activity“.” Que dire sans spoiler ? Disons que la méthode Coué (vous allez devez avoir peur) et le buz ça peut fonctionner du tonnerre… On passe donc son temps à attendre d’avoir peur. Et j’ai attendu beaucoup pour tout dire. Avec les yeux plissés et les oreilles bouchées certes mais un peu en vain la plupart du temps … Disons que les scènes franchement flippantes peuvent se compter sur le doigt d’une main. Pour tout vous dire, trois me viennent à l’esprit à l’heure où je vous parle j’écris dont une mémorable qui joue avec une de nos peur primale et que Stephen King a exploité maintes fois avec le talent qu’on lui connaît. Le reste du temps , Oren Peli, notre réalisateur, tease en pensant jouer avec nos nerfs. Sauf que finalement, cette fois-ci, le jeu n’en vaut pas vraiment la chandelle à mon avis. On nous promet trop pour… ça. Il faut à un moment se montrer digne de l’attente qu’on suscite et c’est là que le bât blesse ici. Et puis deux ou trois trucs me gênent dans l’histoire (la porte de la chambre ouverte quand ils dorment alors qu’il y a un danger “exterieur” à la pièce par exemple ou le mec qui ne lâche pas sa caméra – really ? -) et la rende finalement invraisemblable. Ceci alors même que c’est l’effet contraire qui est recherché malgré les trucs et astuces du réalisateur. Le principe de l’accélération du temps via le timeur de la caméra jusqu’à un instant “t” est une excellente idée en terme de d’installation et de distillation de la peur chez le spectateur (on sait qu’il va se passer quelque chose). Le personnage du médium est également une belle trouvaille pour indiquer le sens que ne prendra pas le film (ne se risquant pas sur certaines plates-bandes de films cultes du genre). Intéressant. Et puis Dieu du ciel, c’est un vrai bonheur de voir un film qui ne sombre pas dans le gore totalement gratuit à coups de corps découpés et de violences gratuites mais ça ne suffit pas. Sorry. Finalement le film m’a laissé un arrière goût de je-ne-sais-quoi qui ressemble à de la frustration sans compter une fin “ouverte” qui sent la naissance d’une série à plein nez. Ce sera sans moi (avec ou sans vote démocratique). Conclusion ? Micah est un petit con. Voilà ça c’est dit au moins. Si c’est pas du teaser ça…