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J’ai vu “Twilight - Chapitre 1: fascination” et ses vampires boy scouts…

Publié par [moi] le Mardi 13 Janvier 2009, 23:39 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

… ou comment désérotiser nos créatures de la nuit préférées. Oui, je sais un teen movie ou pire plutôt un “film pour adolescentes” (féminin-pluriel). Les signaux étaient clairs et les images d’hystérie collective à chaque apparition de Robert Pattinson aux avant-première assez édifiantes pour ne pas être trompeuses. Et pourtant la fan, un peu maso sur le coup je vous l’accorde, de vampires que je suis n’a pu résister à l’appel du grand écran. Après tout, “Génération perdue” fait partie de mon top 10 du genre. Sauf qu’il est signé Joël Schumacher. Bref. Allez synopsis. “Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l’Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s’attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d’une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l’un d’eux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.” Mesdemoiselles, si vous passez par hasard - à la recherche d’infos sur le beau (?) Robert - vous excuserez m’accorderez les quelques lignes qui suivent où je serai pas très tendre avec ce premier opus de votre future franchise favorite mais tout ces vampires new wave commencent à me gaver.  Catherine Hardwick, forte de l’argument de la saga vendue à plus de 18 millions d’exemplaires dans 35 pays, n’a donc hésité à nous resservir les ficelles éculées du conte de fée pour midinettes avec, c’est vrai, un prince charmant d’un genre un peu particulier. Cette énième variation sur le thème de la différence de Technorati/milieu entre notre couple d’amoureux transi n’échappe donc pas au poncifs anglo-saxons du genre mais cette fois adieu le bad boy en blouson noir, bonjour le gentil vampire un brin mystérieux/ombrageux (avec le jeu de regards en coin et le rimel qui va avec) ! Tellement gentil le Edward Cullen que Petit Vampire c’est de la gnognotte à côté moi je vous le dis ! Edward le vampire “végétarien” je la retiendrai celle là ! Je vous épargne les dialogues indigents, les réflexions creuses, les effets spéciaux de la mort qui tue à 5 centimes d’euro (non pas plus, tape “tour de tapis magique” dans ton moteur de recherche favori et tu comprendras) et le jeu d’acteur de nos héros réduit à des battements de cils, des phrases balbutiées et à des “penchements de tête de côté” sensés révéler leur trouble et éventuellement aiguiller le spectateur sur une possible romance entre les deux. Subtilité quand tu nous tiens…  Vous ai-je dit qu’il était aseptisé à souhaits ? Si ? Bon je continue sur ma lancée alors… Du coup très peu de sang à l’image, pas de crocs (ce n’est pas dramatique en soi; d’autres s’en sont tirés) et une réécriture des caractéristiques de nos créatures assez intéressante dont une curieuse tendance… à briller à la lumière du soleil ! Ca ne s’invente pas, ça se regarde à l’écran en évitant de rigoler et en retenant le gros “tchip” qui vous vient spontanément… Je décode ? Vous ne risquez pas d’avoir peur, ni même de sursauter à vrai dire. Bon après quand je lis que Stephenie Meyer (romancière) a mené très peu de recherches sur la mythologie des vampires, qu’elle n’a jamais été attirée par le genre horrifique et qu’elle n’a pas lu de livres de vampires tout à tendance à s’expliquer. Alors pourquoi n’ai-je pas vu passer les 2h10 ?! Oui, parce qu’il dure quand même plus de 2 heures ce petit bijou du 7ème Technorati. Figurez-vous que par un phénomène que je ne m’explique pas la deuxième partie du film rattrape l’ensemble. Nos pseudos vampires n’en deviennent pas des “dignes de ce nom” pour autant mais il faut croire que les quelques scènes d’action alliés à la perspective de développements historiques intéressants (notez que je n’ai pas dit “imprévisibles”) rendent le film digeste. Maintenant c’est clair qu’il ne s’agissait que du premier opus et qu’il s’agissait d’installer l’histoire et les personnages mais je ne sais pas pourquoi je n’attends pas pour autant la sortie du deuxième. Conclusion ? Euh… louez “Génération perdue”. Rendez-nous la subversivité du genre que diable !


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