L'idée
Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.« Je m appelle Asher Lev », Chaïm Potok (1972)
Source : Entre mer et maquis : connaissez-vous leurs parfums?
Nous sommes au début des années 50. Asher Lev, un tout petit garçon de la communauté juive hassidique de Brooklyn, a une extraordinaire aptitude pour le dessin. Dans ses mains et déjà dès l âge de quatre ans, tout devient dessins, images, couleurs : les meubles et les objets de l appartement dans lequel il habite, sa rue, les gens de son quartier, sa mère, son père, les scènes de leur vie commune. Mais dans une culture comme la sienne, traditionnellement hostile à la représentation figurative, la vocation d Asher est destinée à créer de durs conflits entre ce don impérieux beaucoup plus fort que lui et l amour qu il éprouve pour les siens. « Je déteste ça, c est perdre son temps . Ça vient du sitra ashra(1). Comme Staline. » (p.61), lui rappelle continuellement son père qui travaille et voyage pour le grand Rèbbe, le chef de la communauté, afin de ramener les juifs à la Torah aux Etats-Unis, mais aussi en Europe , où il faut casser l isolement causé par la Shoa et les pogroms et persécutions dans les pays de l Est.