L'idée
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Source : Le blog de moi 
Je trouve ça courageux. Courageux parce que bien que cette pétition commençait à circuler via messagerie, il n’est pas évident de s’élever contre un mouvement “populaire” que tout le monde (du moins nos médias locaux) du coup s’applique à lisser dans le sens du poil malgré les dérives évidentes et connues.
Hier, le site d’information DOMactu a donc mis en ligne la pétition “NON au suicide économique des Antilles Françaises“:
“L’orientation du conflit social qui secoue la Guadeloupe et la Martinique est aujourd’hui très loin des revendications initiales sur le coût de la vie. Un observateur objectif ne pourrait nier les graves dérives du mouvement social que nous connaissons actuellement, sur fond de racisme et xénophobie.
La cause est juste dans sa dimension sociale, la forme n’y est pas du tout et discrédite totalement ces collectifs. Devant l’enlisement du conflit, DOMactu souhaite donner la parole à ceux que l’on entend jamais, la majorité silencieuse, qui sans remettre en cause la nécessité de la grève, ne demande qu’à aller travailler, à assurer l’éducation de leurs enfants, à circuler librement, à se sentir en sécurité et à s’alimenter sous une autre forme que par le marché noir ou le rationnement.
En somme, ils ne demandent qu’à conserver leur liberté.
Les conséquences économiques surpasseront cent fois les revendications accordées, chaque jour qui passe compte, si vous pensez vous aussi qu’il est urgent d’agir vous pouvez signer la ou les pétitions mises en place par des citoyens préoccupés par l’avenir de nos îles.
Objet de la pétition : NON AU BLOCAGE EN GUADELOUPE / MARTINIQUE
Oui au droit de grève mais :
Oui au droit du travail
Oui à la libre circulation
Oui au droit à l’éducation de nos enfants
Non aux menaces envers les entreprises qui désirent travailler.
Non au blocage actuel de la livraison et de la distribution du carburant.
Oui aux négociations libres.“
Suivent les deux liens vers la pétition (un pour la Guadeloupe et un pour la Martinique). La phrase de conclusion est la suivante:
“Nous réaffirmons le bien fondé des revendications de fond mais nous condamnons fermement la forme.“
Je suis d’accord.
Avant de me répondre que je suis acculturée, assimilée et bountyisée (et j’en passe et des meilleures certainement) faites-moi plaisir renseignez-vous sur les métiers des leaders syndicalistes grévistes en Guadeloupe comme en Martinique… Les lendemains seront difficiles pour nos îles dans un contexte économique mondial complètement différent de celui dans lequel de précédentes grèves très dures avaient vue le jour (avec les conséquences désastreuses que l’on sait). Les premiers chiffres verdicts commencent à tomber au niveau des chiffres du tourisme. Nous sommes en mondiovisio désormais; certains propos tenus en live de s’oublieront pas de sitôt… En off certains chiffres sur les procédures de licenciements économiques circulent déjà. By the way, aucun économiste n’a eu le temps de mettre le nez dans les revendications et les solutions proposées pour savoir si les remèdes préconisés pour les collectifs ne seront pas pire que le mal.
Et après bien sûr on viendra nous expliquer calmement que c’était un mouvement social sous fond de mal être/malaise identitaire et que l’évolution statutaire est la seule planche de salut… Nos politiques locaux qui n’ont pas fait leur boulot jusque là - des négociations avec tous les acteurs concernés autour d’une table, dans le cadre du 73, tendant à le prouver - le feront avec plus de pouvoirs ?! Yeah right…
UPDATE:
DOMactu persiste, signe et lève un voile sur l’envers du décor.
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