L'idée
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Source : Le blog de moi 
Je n’ai pu m’empêcher de tomber en arrêt à la lecture de l’accroche accompagnant un article consacré aux derniers remous provoqués par ce cher Edvige (fichier d’Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale) du côté du ministère de l’Intérieur. Je vous la livre texto :
“Remous après le limogeage d’un grand flic, levée de boucliers anti-Edvige, la ministre de l’Intérieur s’efforce d’afficher une sérénité mâle au terme d’une semaine noire.”
(Denis Demonpion, “Edvige: MAM et la “sarkozite aiguë“, 18 septembre 2008)
Et la question qu’il me vient tout de suite, et que j’aurais adoré poser à Denis Demonpion si je pouvais le joindre, est la suivante: qu’est-ce qu’une sérénité mâle ? Je dois avouer que plusieurs autres suivraient rapidement comme: d’où vient ce besoin d’accoler ce qualificatif en particulier au nom (féminin c’est un comble) “sérénité” ? quid de la sérénité femelle ?
Parce que quand même il faut le faire l’écrire celle-là !
Et même si l’article est plutôt en faveur de la méthode MAM (méthode masculine peut-être ?) l’idée sous-jacente est quand même une notion de la maîtrise de soi qui serait typiquement masculine, non ? Maîtrise de soi qui serait agréablement surprenante chez une femme ? Surprenante pour une femme dans de telles fonctions, face à de telles responsabilités et aux pressions qui vont avec ? Où s’agit-il encore une fois de souligner, l’air de rien, quelque chose en rapport avec l’aspect physique de notre Ministre de l’Intérieur ? Tout ceci ensemble peut-être ?
Comme les stéréotypes sexistes peuvent avoir la vie dure… Je rappelle qu’il n’y a pas si longtemps que ça, l’hystérie était une pathologie typiquement féminine puisque liée à l’utérus et à ses éventuelles divagations. Pourtant il suffit de voir un concert de Madonna, de Kylie ou de Janet pour se convaincre du contraire, non ? Comment ça, “eux c’est pas pareil ??!”
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