L'idée
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Source : Le blog de moi 
Quel beau proverbe.
C’est celui qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai lu les propos “indignés” d’Aurélie Filippetti, la porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, qui a qualifié de “honte de la République” le choix de Christian Vanneste, condamné pour “des propos homophobes”, comme tête de liste UMP à Tourcoing (Nord) aux prochaines municipales. “Je suis scandalisée de voir que M. Christian Vanneste conduira la liste de la majorité présidentielle à Tourcoing (…). Est-il besoin de rappeler que ce triste personnage à été condamné en janvier 2006 pour avoir affirmé que l’homosexualité était inférieure à l’hétérosexualité ?”, a par ailleurs souligné la députée PS dans un communiqué. Et de continuer: “il est inadmissible que des responsables politiques condamnés pour des propos homophobes, puissent encore prétendre, dans notre pays, à un mandat politique ”.
Voyez-vous ça.
Je suis tout à fait d’accord avec les propos tenus et la ferme condamnation ceci dit. Je trouve tout simplement dommage que le PS n’ait pas fait preuve de la même fermeté dans le traitement du cas Occolier.
Il n’y a certes pas eu de condamnation au pénal mais est-ce à dire, pour autant, que les propos tenus ne constituent pas une “honte pour la République” ? Un homophobe non-condamné, mais sanctionné rappelé à l’ordre par son parti - qui a persisté et signé à maintes reprises ses propos sur les ondes avant et après la “sanction” d’ailleurs - peut, lui, prétendre “dans notre pays, à un mandat politique ” ? Où est-ce que ce n’est pas le même pays ?…
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