L'idée
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Source : Le blog du bouchon blog du bouchon sur Technorati">
Pour rebondir sur Le cri de la frisée, et en attendant la synthèse des éléments faisant grimper le prix de l'eau (et que je termine mes 40 cartons au bureau), voici quelques petites nouvelles scientifiques.
© INRA. M. Meuret. Dans un parc d’apprentissage pentu, des veaux découvrent qu'il est plus aisé de brouter à la montée qu'à la descente.
L’Inra, institut national de la recherche agronomique, vient de publier deux études majeures concernant nos amis les animaux de ferme.Dans la première, l’unité de recherche Ecodéveloppement du département Sciences pour l’action et le développement à Avignon, a regardé étudié comment les vaches apprenaient à grimper dans les pâturages montagne. La question initiale que s’est posée le réseau Herbivorie fut la suivante : ce talent est-il inné ou acquis ?Si l’Inra s’est posé la question , c’est que les éleveurs ne sont pas d’accord entre eux. Pour certains, l’éducation doit être précoce (acquis) alors que pour d’autres, l’apprentissage se fait spontanément (inné) du fait de conduire les génisses sur les terrains les plus pentus pour garder les parcelles moins pentues pour la production de foin ou la traite des vaches laitières. Cette question majeure pourrait déterminer la recherche génétique de races plus performantes à l’escalade*. D’autant que le pâturage en montagne est « valorisé et encouragé auprès des éleveurs à des fins environnementales » nous apprend le communiqué d’information scientifique dans le n°288 de décembre du bulletin de la mission presse. Ainsi, « le cahier des charges du fromage AOC Tome des Bauges limite l’usage des aliments concentrés, ce qui devrait inciter les éleveurs à uutiliser les ressources fourragères locales et notamment à étendre les aires de pâturage aux terrains d’altitude ». Les conclusions de l’Inra sont sans appel : ce sont les pratiques d’élevage qui apprennent aux jeunes animaux à grimper.La recherche ne saurait s'arrêter à cette conclusion issue de l’étude de pratiques d’élevage empiriques. Les chercheurs se penchent désormais sur les pratiques empiriques d’éducation des animaux vis-à-vis de la consommation des broussailles. Histoire de vérifier si le savoir accumulé sur des années de pratique est pertinent ou non.* La recherche de races (pour les animaux) ou cultivars (pour les plantes) génétiquement améliorées est un axe majeur de l’Inra. De même, si l’institut pouvait produire des œufs de forme carrée, ça arrangerait la recherche (plus de publications, une plus grande reconnaissance intellectuelle et financière), les producteurs d’œufs, les transporteurs et les distributeurs, à savoir l’Ed du coin. Seules les poules risqueraient de le sentir passer…À l’Inra de Tours, l’unité mixte de recherche Physiologie de la reproduction et des comportements, s’est pour sa part attachée à prédire le tempérament d’un cheval. Une grande partie de l’étude a consisté à mettre au point des tests originaux intitulés test de l’homme passif et test de l’homme actif, plus un filament pour détecter le frémissement du muscle peaucier.Les résultats sont sans équivoque : il est possible de prédire le comportement d’un cheval dès ses huit mois, ce qui a pour intérêt de le destiner à l’équitation de loisirs (cheval peu peureux) ou à l’équitation sportive (chevaux plus peureux, plus réactifs vis-à-vis des humains, plus motivés socialement et actifs). Et deux facteurs génétiques semblent intervenir. Des chevaux peureux ont souvent eu un père peureux. Rien n’est indiqué sur la mère. Et les hongres (chevaux castrés) sont plus peureux, plus réactifs vis-à-vis des humains, moins motivés socialement et moins actifs que les femelles.Du côté des humains en revanche, la prédiction de troubles de la conduite chez des enfants à l’âge de trois ans vient d’être mise au placard. L'Inserm a annoncé, selon le collectif Pasde0deconduite le 11 décembre, une refonte de ses méthodes d'expertises dans le domaine de la santé psychique. Mea culpa de l'organisme de recherches lors d'un colloque le 14 novembre dernier. L'appel de Pas de 0 de conduite avait rassemblé 200 000 signatures suite à la parution d'une étude sur le dépistage des troubles de la conduite chez les enfants de trois ans, étude rapidement suivie d'un projet de loi.D'ailleurs, où en est-il, ce projet de loi ? Un projet de loi sur la prévention de la délinquance est déjà passé en première lecture au Sénat puis à l'Assemblée nationale. Depuis le 6 décembre, il est revenu au Sénat puis renvoyé à la commission des lois constitutionnelles etc. (texte). A priori, rien dedans ne préconise la détection de troubles de conduites chez les jeunes enfants.Pour la lecture :"pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans" édité chez Erès en juin 2006Actes du colloque pasde0deconduite du 17/06/2006, disponibles auprès de la Société française de santé publiqueSFSPBP754501 Vandoeuvre-lés-Nancy cedex Haut de page