L'idée
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Source : Irène Delse, un blog d'écrivain 
Qui dit que les musulmans n'ont pas le sens de l'humour ? Dans l'esprit de ce que j'écrivais un peu plus tôt, voici une petite blague racontée dans un récent article d'Irshad Manji dans le Hindoustan Times (via le blog
Un prêtre, un rabin et un mollah se rendent à une conférence sur la religion. Après les discours, ils s'assoient ensemble pour discuter des différences entre leurs croyances. Ils en arrive au sujet des interdits.
Le prêtre dit au rabin et au mollah : “Vous deux, ne me dites pas que vous n'avez jamais mangé de porc.”
“Jamais !” s'exclame le rabin.
“Absolument pas !” insiste le mollah.
Mais le prêtre est sceptique. “Allons, même pas une fois ? Peut-être dans un accès de rebellion quand vous étiez plus jeunes ?”
“D'accord,” confesse le rabin. “Quand j'étais jeune, j'ai grignoté un peu de bacon.”
“Je l'admets,” dit le mollah en riant (mais pas trop). “Dans un accès d'arrogance juvénile, j'ai goûté une côtelette de porc.”
Puis la conversation se tourne vers les obligations religieuses des prêtres. “Vous ne pouvez pas me dire que vous n'avez jamais eu de rapport sexuel,” dit le mollah.
“Certainement pas !” proteste le prêtre. “J'ai fait voeu de chasteté.”
Le mollah et le rabin haussent les épaules.
“Peut-être après avoir un peu bu ?” ironise le rabin.
“Peut-être que dans un moment de tentation, votre foi s'est émoussée ?” se demande le mollah.
“D'accord,” confesse le prêtre. “Une fois, au séminaire, alors que je m'étais enivré, j'ai eu des relations sexuelles avec une femme
“C'était autre chose que le porc, pas vrai ?” disent en choeur le rabin et le mollah.
Et voilà. C'était la minute oecuménique du jour.
"Dieu a voulu, en me montrant le bel aimé, éteindre un trouble, mais un autre aussitôt renaît.
"(...) Il est prophète de beauté, tout en lui est miracle à force de grâce, mais son visage est le signe suprème."
Les Mille et Une Nuits, "Hârûn ar-Râshid et le faux calife" (trad. André Miquel)