L'idée
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Source : Le blog de moi
Non, je ne vais pas vous parler du dernier film d’horreur gore du moment mais bien d’un très sérieuse étude menée par des chercheurs des université d’Ottawa et de Carleton sur nos chances de survie en cas d’attaque de zombies. J’adore ! L’étude se veut est sérieuse et documentée (j’en veux pour preuve la présence en annexe de tous les classiques cinématographiques du genre au milieu d’ouvrages plus académiques sur la question ). Zombies are a popular figure in pop culture /entertainment and they are usually portrayed as being brought about through an outbreak or epidemic. Consequently, we model a zombie attack, using biological assumptions based on popular zombie movies. Nos auteurs prennent soin de préciser que leur étude se base sur l’hypothèse selon laquelle nous devions en découdre avec des zombies Thriller-style. Précision importante s’il en est ! Rien à voir donc avec ceux du vaudou (qui doivent leur état à l’intervention d’un sorcier dont ils deviennent les exécuteurs de basse besogne), ni avec les “hanteurs de mauvaise conscience ou autre revenants” que l’on retrouve dans les vieilles croyances populaires moyenâgeuses, ni avec ceux (plus dangereux certainement puisque plus rapides, plus intelligents et sous extasy plus excités que leurs congénères) de la nouvelle génération popularisés révélés à nos yeux horrifiés par des films comme “28 jours plus tard” ou “Je suis une légende“. “Biological assumptions based on popular zombie movies” nous dit l’étude ? Il nous faudrait alors nous attendre à avoir affaire à des mort-vivants (la présence de chair en décomposition et de vêtement en lambeaux venant confirmer ce fait) un peu lents par nature mais compensant par un appétit féroce pour la chair humaine et une fâcheuse tendance à ignorer la douleur en plus de refuser de mourir (et pour cause !). De ceux dont la morsure est contagieuse pour couronner le tout. Le résultat de l’étude en question tient dans ce pdf de 18 pages. Un régal de modélisation mathématique en ces temps troublés de H1N1. Plusieurs scénarios donc: une infection basique, une infection avec une période de latence durant le processus de zombification, une infection avec mise en quarantaine des zombies et enfin une infection avec recours possible à un vaccin. Guess what ? Quelque soit le cas envisagé, nous sommes mal barrés ! In summary, a zombie outbreak is likely to lead to the collapse of civilisation, unless it is dealt with quickly. While aggressive quarantine may contain the epidemic, or a cure may lead to coexistence of humans and zombies, the most effective way to contain the rise of the undead is to hit hard and hit often. As seen in the movies, it is imperative that zombies are dealt with quickly, or else we are all in a great deal of trouble. Les modèles mathématiques sont donc formels: sauf en cas de réponse rapide, coordonnée et au bazooka forte (autant dire qu’il ne faut pas rêver et pour cause: qui a un bazooka sous la main au moment ou j’écris ?) ou autres solutions encore plus improbables (mise en quarantaine réussie ou cohabitation forcée) nous sommes perdus car condamnés à être défaits par le nombre en quelques… jours. Qu’est-ce que vous en dites ? Vous vous rendez-compte ?! Non, plus sérieusement cette étude m’a éclaté (elle est rédigée avec un certain humour en plus) ne serait-ce que parce qu’avant de tomber amoureuse de la figure cinématographique du vampire je me suis intéressée à celle du zombie pas longtemps vu ma bravoure légendaire. Il est intéressant de constater la resurgence du genre depuis quelques années ou plutôt le fait qu’il renoue avec le succès. Rien d’étonnant à celà vu que les films de zombies ont toujours été le miroir des peurs nichées dans l’insconscient collectif. Que cette étude sorte maintenant n’est donc pas si anodin à une époque, la nôtre, où le terme biohazard s’est banalisé et où un virus de grippe embarasse les gouvernements du monde entier. “Risque biologique OK, mais de là à ce qu’un virus nous transforme en somnanbules en état de décomposition mangeurs de bras il y a une marge, non ?” me direz-vous. Certes. Mais qui sait ? Qui n’a pas sourit en secouant la tête en apprenant que Robbie Williams croyait aux OVNIS et consacrait une part importante de sa fortune en recherches sur le sujet depuis quelques années déjà ? Qui rigole maintenant Robbie ou nous ? Moi ça me botte ce “possible” (style dégommer tout ce qui se traîne vers moi en prononçant des son inarticulés avec la tenue moulante qui va bien et l’artillerie lourde of course) et je m’en vais de ce pas m’acheter un bazooka. Ca peut servir un jour et je ne voudrais pas être prise au dépourvu.