L'idée
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Source : Le blog de moi 
Hier, pour illustrer mon propos, je vous ai cité un long extrait de la lettre ouverte de l’ancienne directrice du CHU de Fort-de-France qui, comme un certain nombre de martiniquais (et autres d’ailleurs) depuis le début de cette crise, donnait son sentiment quant aux événements qui nous touchent et nous affectent tous ici dans notre quotidien.
Je me suis rendue compte, en m’attelant à la rédaction de mon second billet sur le sujet, que je n’avais pas fait de lien vers l’article en question (qui mérite d’être lu dans son intégralité) alors que, comme je l’ai précisé, sa parution dans le France -Antilles du 03 mars de cette année rendait tout à fait possible son ajout.
Que cela ne tienne, cet oubli pouvant être rectifié très facilement, me voilà à la recherche de la tribune en question sur le site officiel du France -Antilles.
Une recherche Google plus tard (parce que impossible de le trouver via le moteur de recherche interne du site - rien dans les 36 résultats -) et en cherchant en mode “cache” j’ai eu la surprise de découvrir ce texte:
“Depuis le 5 février 2009, au nom de la vie chère, puisque tel est le thème officiellement avancé de la mobilisation du « peuple » , on prive la population de travail, de moyens de se déplacer, de revenus, de médicaments, de soins… Tout cela pour notre bien!”
Point. En fait, il ne figure pas dans son intégralité et seule cette partie tronquée s’affiche à l’écran.
Désagréable surprise certes mais ce n’est pas tout. Il se trouve que cette partie de la tribune correspond à celle que je vous ai livré hier dans sa casi-intégralité (vous pouvez vérifier). Et là une question me taraude: c’est moi où ce tronquage de citation (grâce aux points de suspension) lui fait dire le contraire de ce qu’elle a voulu émettre comme opinion ? Je rêve ! Le pire c’est qu’ayant lu cette tribune dans son intégralité - version papier - le moins qu’on puisse en dire c’est qu’elle y fustigeait, sans concession aucune, les agissements du C5F et cette stratégie du chaos ou de la terre brûlée “tout cela pour notre bien”.
Edifiant.
A moins que j’en ai raté un autre dans ma vérification rapide, c’est le seul article qui fasse l’objet d’un tel traitement (rubrique “Tribune” dans l’onglet “Opinions” du menu). Loin de moi l’idée de jeter une quelconque suspicion sur le camp choisit par notre quotidien “national” (personne ne me croirait d’ailleurs vu l’impartialité dont font chaque jour preuve ses journalistes) la déontologie voudrait que ce “bug” soit corrigé ou alors que la citation soit… disons au choix “mieux choisie” ou “plus heureuse”… en tout cas qu’elle reflète plus fidèlement l’opinion de son auteur… où que celui ou celle qui en soit l’auteur fasse un stage de remise à niveau ou une formation.
Par contre, il serait peut-être salutaire pour un “peuple en conscientisation” (n’est-ce-pas ?) comme le nôtre de s’intéresser au traitement de l’information par nos médias et de réfléchir à nôtre rapport à ce traitement de l’information parce que j’ai vu et entendu des propos inadmissibles dans un état de droit.
Pour en revenir à cette fameuse tribune d’Annie Ramin; c’est marrant mais je ne la trouve nulle part sur le net (je l’ai eu en version papier). C’est décidé, je la recopierai ici si mes recherches s’avèrent infructueuses.
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