Bloggeuses !

L'idée

Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.

I look to you

Publié par [moi] le Dimanche 6 Septembre 2009, 16:27 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

C’est le titre du nouvel album de Whitney. Whitney Houston. En tant que fan, depuis ces Technorati immémoriaux où le synthé était roi et les sourcils se portaient velus, je me faisais une joie du retour que dis-je du come back à l’américaine (the fall and the rise again) de cette artiste à la voix d’or. De celle qui a vu des fées se pencher sur son berceau au point de lui donner Aretha Franklin comme marraine ! De celle dont la voix avait le don de me transporter et dont la signature vocale était reconnaissable entre toutes par delà les superlatifs et les récompenses. Et puis il y a eu ma véritable rencontre avec l’artiste en 1991… en DVD. Parce que c’est une chose d’entendre un morceau enregistré en studio (où les imperfections sont gommées) et de l’entendre interprété en live. Pas besoin de fioritures, la bombe s’appelle “Whitney Houston – Live in Concert”. Un “Welcome Home Heroes” (oui, c’est américain je vous dit !) enregistré à l’occasion du retour à la maison de Boys après la guerre du Golfe. Le concert est extraordinaire. Rien que de me le remémorer pour ce billet me donne des frissons c’est dire ! Je ne vous parle pas d’effets de scène sensé occuper le Technorati et l’espace et vous détourner de quelques imperfections par ailleurs (qui a dit “Circus” de Britney Spears ?). Non, je vous parle d’une artiste médusant son audience (conquise il est vrai mais il y avait de quoi) avec à l’aide d’un instrument magique: sa voix. Qui ne comprends pas pourquoi “All The Man I Need” reste encore aujourd’hui mon titre favori chez cette artiste n’a pas vu ce concert… Bref. J’ai arrêté d’acheter religieusement ses albums après “Witney Houston – The Greatest Hits” sorti en 2000. Cela correspond bizarrement au début de sa descente aux enfers (merci qui ? merci Bobby !) – où du moins de l’époque où les médias ont commencé à en faire des choux gras – faites de drogues (le pluriel est de mise), de contrats non honorés (concerts, prestations ou apparitions télévisées annulées), de performances vocales douteuses, des discours incohérents et de photos chocs (je me souviens d’une Une de tabloïd la montrant). Le fond a été touché avec l’émission de télé-réalité de son mari “Being Bobby Brown” qui selon le principe très connu aux Etats-Unis a permis aux fans et aux curieux d’avoir une idée de la vie “normale” et domestique des Brown on a daily basis. Un crève-coeur pour les amoureux de l’ex diva réduite en une loque humaine informe sous emprise (autant celle de son mari que de la drogue). Le cauchemar a semblé prendre fin à l’annonce de sa séparation puis de son divorce de Bobby Brown en 2007. Et depuis l’attente… tellement il semblait évident que l’épilogue de ce cauchemar ne pouvait être qu’un retour triomphal au sommet des charts et dans nos coeurs.


Article précédent - Commenter - Article suivant -