Bloggeuses !

L'idée

Ce blog regroupe les articles publiées par des bloggeuses. Inscrivez-vous pour pouvoir ajouter des weblogs à la liste des weblogs tenus par des femmes qui ne sont pas des suivi de vie/journaux intimes.

I Look To You

Publié par [moi] le Dimanche 6 Septembre 2009, 18:50 dans la rubrique Bric à brac - Version imprimable

Source : Technorati

C’est le titre du nouvel album de Whitney. Whitney Houston of course. En tant que fan, depuis ces Technorati immémoriaux où le synthé était roi et les sourcils se portaient velus, je me faisais une joie du retour que dis-je du come back à l’américaine (the fall and the rise again) de cette artiste à la voix d’or. De celle qui a vu des fées se pencher sur son berceau au point de lui donner Aretha Franklin comme marraine ! De celle dont la voix avait le don de me transporter et dont la signature vocale était reconnaissable entre toutes par delà les superlatifs et les récompenses. Et puis il y a eu ma véritable rencontre avec l’artiste en 1991… en DVD. Parce que c’est une chose d’entendre un morceau enregistré en studio (où les imperfections sont gommées) et de l’entendre interprété en live. Pas besoin de fioritures, la bombe s’appelle “Whitney Houston – Live in Concert“. Un “Welcome Home Heroes” (oui, c’est américain je vous dit !) enregistré à l’occasion du retour à la maison de Boys ayant servis en Iraq lors de la guerre du Golfe. Le concert est extraordinaire. Rien que de me le remémorer pour ce billet me donne des frissons c’est dire ! Je ne vous parle pas d’effets de scène sensé occuper le Technorati et l’espace et vous détourner d’imperfections par ailleurs (qui a dit “Circus” de Britney Spears ?). Non, je vous parle d’une artiste médusant son audience (conquise il est vrai mais il y avait de quoi) avec à l’aide d’un instrument magique: sa voix. Qui ne comprends pas pourquoi “All The Man I Need” reste encore aujourd’hui mon titre favori chez cette artiste n’a pas vu ce concert… Bref. J’ai arrêté d’acheter religieusement ses albums après “Witney Houston – The Greatest Hits” sorti en 2000. Cela correspond bizarrement au début de sa descente aux enfers (merci qui ? merci Bobby !) – où du moins de l’époque où les médias ont commencé à en faire des choux gras – faites de drogues (le pluriel est de mise), de contrats non honorés (concerts, prestations ou apparitions télévisées annulées), de performances vocales douteuses, des discours incohérents et de photos chocs (je me souviens d’une Une de tabloïd la montrant cherchant dans des poubelles à proximité d’une crackhouse). Le fond a été touché avec l’émission de télé-réalité “Being Bobby Brown” qui selon le principe très connu aux Etats-Unis a permis aux fans et aux curieux d’avoir une idée de la vie “normale” (comprendre “domestique”) des Brown (Bobby, Whitney et Cristina leur fille) on a daily basis. Un crève-coeur pour les amoureux de l’ex diva réduite en une loque humaine informe sous emprise (autant celle de son mari que de la drogue). Le cauchemar a semblé prendre fin à l’annonce de sa séparation puis de son divorce de Bobby Brown en 2007. Et depuis l’attente… tellement il semblait évident que l’épilogue de ce cauchemar ne pouvait être qu’un retour triomphal au sommet des charts et dans nos coeurs avec un opus mind blowing. Et l’album-rédemption sensé réconcilier l’ex diva déchue de nouveau en odeur de sainteté et nous est sorti le 31 août dernier et s’appelle donc: I Look To You. Son sixième album. Sauf que… Après l’avoir écouté en intégralité maintes fois, j’ai toujours cette petite réserve. On veut y croire avec un “Million Dollar Bill” très Motown, un “A Song for You” qui rappelle ses premiers succès, un “I Didn’t Know my Own Strenght” qui fera pleurer dans les chaumières et d’autres titres plus R&B qui feront le Technorati des radios force est de constater, pour moi, qu’on ne sort pas indemne d’une telle descente aux enfers. Sa voix a changé. Exit la magie; bonjour une Whitney devenue mortelle mais don’t get wrong même mortelle elle surclassera toujours une flopée d’artistes out there. Toujours est-il que je ne sais toujours pas comment expliquer mon sentiment. C’est comme la photo de l’album: c’est Whitney sans l’être. Something is just wrong. Ce, sans arriver à mettre la main dessus; sans pouvoir l’identifier de manière formelle. Oui, elle assure encore vocalement mais sur l’album et dans des conditions d’enregistrement en studio. Live c’est autre chose et, je m’excuse, mais on le sent sur l’album. Elle a maintenant quelque chose de voilé dans la voix devenue plus rauque et ça n’a rien à voir avec la maturité. Alors oui cet album atteindra le sommet des charts parce que… Whitney Houston’s come back album mais au fond de moi je sais désormais qu’il était vain d’en avoir attendu autre chose que ce qu’il est. Je suis d’accord avec Jody Rosen de Rolling Stone: “At 46, Houston is not the singer she once was. Time and hard living have shaved some notes off that amazing range; the clear, bright voice that dominated radio has given way to a huskier tone — less powerful but more sultry. Where her voice once commanded center stage, she wisely cedes some of the spotlight to her songwriter-producers. And she has hooked up with some ringers: Keys and Swizz Beatz (co-producers of “Million Dollar Bill”), R. Kelly, Danja, Akon, Tricky Stewart and Norwegian studio team Stargate, whose spry “Call You Tonight” is the album’s most purely melodic moment. Wisely, these collaborators don’t try to hip-hop-ify Houston. The beats are more insistent than in the past, but they’re not trying to be single ladies; the songs have a swank adult-contemporary overlay that is distinctively Whitney.“ J’aurai certainement plaisir à écouter certains titres lors de leurs diffusions en radio mais je n’achèterai pas cet album.


Article précédent - Commenter - Article suivant -