L'idée
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Source : Carnet de bord 
Première plongée dans le festival Voix de fête hier soir au Casino-Théâtre. La salle était pleine, mais pas à craquer, d’un public bigarré, plutôt trentenaire et sage. Au programme (présenté par l’inégalable Toufo), Stephane Blok et Léon Francioli, Martin Rewki (au sous-sol - pas entendu), K, Brico Jardin et Bazar de nuit (pareil que pour Martin Rewki).
On commence par Stephane Blok et Léon Francioli. Alooooooooors, .. que dire… Ça avait bien commencé. Un guitariste (Stephane Blok), un contrebassiste/pianiste (Léon Francioli), une musique très calme, des paroles tristes. On sent les deux musiciens très “habités” par leur musique . Et puis ça part en vrille dans un gros fouillis de notes. Les paroles ne sont plus tristes, ce sont les poèmes inachevés d’un ado dépressif. Je pars d’un fou-rire tandis qu’une partie de la salle semble s’être endormie. Aucune pause entre les morceaux, tout s’enchaîne en une (très) longue .. euh.. expérience musicale (écoutez un extrait par ici). Les applaudissements sont respectueux et on a hâte que K arrive sur scène.
K a déjà son public de fans à Genève et en Suisse Romande. Sous ses airs de grand ado dégingandé, c’est un artiste accompli qui allie avec beaucoup de générosité la tendresse et l’énergie. Accompagné de Daniel Bleikolm aux claviers et de Jérémie Duciel à la batterie, Nicolas Michel nous balance des ballades pleines d’émotions et sautille sur des mélodies rythmées. C’est bon, c’est chaud, on en reprendrait encore et on resterait volontiers plus longtemps dans son monde d’amooooooooourrrrr ! Je vous recommande vivement son album, L’arbre rouge. (vous pouvez en écouter des extraits sur le MySpace de K)
Brico Jardin débarque sur scène après une longue pause. D’abord, c’est 4 types qui ont l’air de doux dingues. Des guitares lourdes qui font vibrer le sol, un batteur énergique avec un nain de jardin accroché à ses cymbales et un pianiste à demi-planqué derrière un (littéralement) piano-bar. Ils nous font chanter “Mon beau lapin” et on se dit qu’on a bien fait de rester, que ça va être drôle. Puis entre la chanteuse du groupe, une belle plante en robe rouge moulante, Mariama Sylla (qu’on a pu voir dans “Bienvenue en Suisse “, aux côtés de Vincent Lindon Perez), qui hurle dans son micro des histoires de fille sans yeux. J’ai pas tout compris. Brico Jardin nous balance des décibels plein la tronche. Ce n’est pas mauvais, c’est juste too much. Après quatre chansons, on jette l’éponge et on sort. Dehors il fait frais et étrangement silencieux…
En résumé, une chouette soirée. Les découvertes musicales, c’est bien, même si on n’aime pas tout.
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